Le mauvais fils

Posted on : 14-03-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les chiens ne font pas les chats. Un couple honorable, qui s’est illustré dans le combat contre les nazis et le soutien de ses victimes, peut avoir un fils cherchant la notoriété dans une autre voie.
Monsieur Arno Klarsfeld, avocat à New York puis à Paris, engagé volontaire dans l’armée israélienne servant dans les territoires occupés, ferme supporter du gouvernement George W. Bush lors de l’invasion de l’Irak, ami du chanoine Nicolas, est président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
Dans son désir de réduire les “flux migratoires”, conformément aux désirs conjugués de son maître (et de Madame Marine), Monsieur Arno a puisé dans les poubelles de l’Histoire contemporaine. Il en a sorti un mur, copie conforme de ceux, célèbres, de Berlin, des USA à la frontière mexicaine, d’Israël à la ligne de séparation avec la Palestine.
Chaleureux, imaginatif et intelligent, il veut implanter se mur de 130 kilomètres entre le Grèce et la Turquie, afin d’empêcher les horde arabes et asiates de déferler sur l’Europe et de souiller la pureté de notre continent.
Monsieur Arno est un apôtre de l’amitié entre les peuples.
Jacques FRANCK 14 mars 2012

Le plébiscite du chanoine par Jacques Franck

Posted on : 11-03-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Contrairement à l’usage démocratique, Monsieur le candidat chanoine Nicolas transforme une élection constitutionnelle en plébiscite. Inspiré par un de ses lointains prédécesseurs (Napoléon le Petit), il ne demande pas aux Français de choisir leur futur président. Il les menace, s’il n’est pas élu, de disparaître. On frémit à l’évocation d’un tel abandon. “Votez pour moi ou je fais un malheur !’

Impressionné par cette perspective, j’ai réfléchi.

J’assume. Je vais aller au devant du malheur. Et j’espère bien trouver, sinon le bonheur, du moins un grand soulagement.

Jacques FRANCK 10 mars 2011

La viande et la politique par Jacques Franck

Posted on : 07-03-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Oui, la viande est un problème politique qui trouve sa place dans une campagne électorale. Sous deux aspects principaux  :

La production. Dans un pays aussi riche que le nôtre, quelle est la situation des éleveurs traditionnels ? Combien d’exploitations familiales sont-elles contraintes de disparaître ? Dans quelles conditions celles qui subsistent pourront-elles faire face à l’industrie de la barbaque et à l’importation de viandes extérieures dont il n’est pas certain que la qualité et le goût puissent de substituer à, par exemple, une pièce de Charollais ?

La consommation. Combien de familles, dans le contexte d’appauvrissement d’une majorité de Français, peuvent se nourrir de bonne viande  ?

Or les politiciens de droite et d’extrême droite ne font pas de la viande  une question sociale et économique.  Pour eux, halal ou pas.  Claude Guéant et Marine le Pen se foutent du communautarisme. A la limite, ça les arrangerait plutôt.  Mais  tout leur est bon pour lancer une attaque, oblique ou pas, contre les Musulmans.  C’est un problème de racisme et de xénophobie.

Et, dans la lancée, on voit d’autres bons esprits embrayer sur les “viandes confessionnelles” et l’abattage des bœufs. Monsieur Fillon y va de son grain de sel sur ces malheureux animaux. Et, cerise sur le gâteau, Monsieur Prasquier, patron du CRIF, rompt des lances pour la viande cachère, qui n’était même pas dans le coup.

Et nous, la vraie gauche ? Nous sommes opposés à tout communautarisme. Nous réclamons les moyens pour chacun de manger ce qu’il veut, et de ne pas être privé de viande. Nous sommes au côté des éleveurs et agriculteurs, qui ne veulent pas  voir leurs métiers dépérir, et ne doivent pas être l’enjeu de querelles idéologiques douteuses.

Jacques FRANCK   6 mars 2012

En passant par la Lorraine… par Jacques Franck

Posted on : 28-02-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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…avec ses gros sabots, le président chanoine, en 2008, avait promis, cochon qui s’en dédit, que la sidérurgie française survivrait. Monsieur Mittal, grand maharadjah d’Arcelor, verrait ce qu’il verrait.

Il a vu, et les ouvriers de Gandrange ont vu aussi. Le démantèlement de cet important site industriel, fief du super PDG indien, a certes fait plaisir à cet honnête industriel. Il a également montré avec éclat ce que valent les promesses du chanoine Nicolas.

L’Histoire bégaye. La dernière implantation sidérurgique en Lorraine ferme son haut fourneau et Florange va suivre Gandrange. Là aussi, on retrouve les mêmes protagonistes. Le maharadjah qui veut se débarrasser des ouvriers d’Arcelor, et le chanoine, qui agite son sabre de bois et jure mordicus qu’il faudra lui passer sur le corps pour fermer l’usine. Il ajoute que les contribuables français se fendront de 150 millions d’euros pour sauver le site ( et enrichir un peu plus son ami Mittal).

Mensonges et honte. Le sort de l’industrie ne dépend pas du chanoine Nicolas mais de ses ouvriers. Et d’un pouvoir de gauche, qu’il est urgent de substituer aux liquidateurs actuels.

Jacques FRANCK 28 février 2012

Le Pen et le poète par Jacques Franck

Posted on : 21-02-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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“Il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits” !

Ce morceau d’anthologie du poète Robert Brasillach date du 25 octobre 1942. Il n’en est pas resté là et a su compléter son œuvre avec efficacité. Une efficacité sanglante. Jusqu’à la fin de l’Occupation, dans les colonnes du journal nazi Je suis partout, cet humaniste alla au bout de sa pensée, dénonçant les juifs et les envoyant à l’assassinat. Jugé comme criminel, il fut exécuté en février 1945. Depuis, tout ce que le pays compte comme nostalgiques de l’antisémitisme, de la collaboration, du fascisme honore et vénère Brasillach en héros et en victime. On exalte son talent littéraire Au fond, Hitler était aussi peut-être un grand peintre.

Je ne m’étonne pas de voir émerger, parmi les fans de ce fleuron de la poésie de boue et de sang, Monsieur Jean-Marie le Pen soi-même. En voilà un qui ne change pas d’avis, qui affiche une fermeté sans faille dans son soutien aux causes les plus putrides. A Lille, au meeting de sa fille, il est une fois de plus resté fidèle à ses amours de jeunesse, et n’a pas manqué de faire l’apologie du défunt poète fasciste.

Sa fille Marine ne s’est évidemment pas démarquée des propos paternels en déclarant qu’il ne fallait pas confondre le poète et l’homme.

Une telle évocation jette ombre et discrédit sur un discours qui se veut populaire et n’est que populiste.

Jacques FRANCK 20 février 2012

Hollande et la variable d’ajustement par Jacques Franck

Posted on : 16-02-2012 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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François Hollande, soucieux de ne pas effaroucher les financiers de la City de Londres, a tenu d’étranges propos au Guardian. En gros : n’ayez crainte, il n’y a plus de communistes en France. Ou presque plus.
Sauf : 130.000 adhérents du PCF, quelques centaines de milliers de sympathisants et d’électeurs, plusieurs milliers d’élus locaux : maires et adjoints (y compris dans des villes comme Paris), conseillers municipaux, cantonaux, régionaux. Sa presse, nationale et régionale quoique victime d’attaques incessantes, garde la tête haute, paraît régulièrement dans tout le pays, se targue d’un lectorat fidèle.
Le candidat aurait tort de considérer le Parti communiste et le Front de gauche comme une simple variable d’ajustement lui permettant de l’emporter sur Sarkozy au second tour en cas de scrutin serré.
Le PCF et ses alliés constituent une force politique majeure de la gauche.
N’en déplaise aux banquiers britanniques et à leurs thuriféraires.

Jacques FRANCK 16 février 2012