Affaire Laëtitia: les juges de Nantes ulcérés par Nicolas Sarkozy

Posted on : 07-02-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine et la Justice par Jacques Franck.

Ce matin-là, Madame Carla, cantatrice émérite de la République et first lady officielle du huitième arrondissement, poussait sa chansonnette en prévision des Victoires de la Musique. Son époux Monsieur Nicolas, chanoine de Saint-Jean de Latran, fit une entrée tumultueuse, son beau visage, d’ordinaire si lisse, déformé par une colère qui ne pouvait être que justifiée. Car il ne se trompait jamais.
“Ah ! Les salauds ! Tu te rends compte, non mais tu te rends compte, first de mes deux, de ce qu’ils veulent me faire, à moi ! Mais, bordel, ça ne se passera pas comme çà ! Ils vont voir de quel bois (de justice) je me chauffe !
- Mais qui te fait des misères, mon poulet ?
-Qui ? Putain, qui ? Tu ne lis pas les journaux, tu ne regardes pas la télé, tu n’écoutes pas la radio ! Qui ? Mais les juges de Nantes et de partout ! Sous le prétexte que pour ménager les deniers de l’Etat (et acheter du kérosène pour mon cher Airbus) j’ai supprimé des postes de magistrats, ils laissent courir des repris de justice.
-Des gens comme ton ami Monsieur Brice ?
-Nom de dieu ! Tu ne comprends rien ! Je parle de grands criminels, pas de délinquants patriotes comme mes potes Messieurs Brice et Eric, qui font l’honneur de ma république ! Je vais leur apprendre à vivre, à ces juges ! Ils seront sanctionnés. Désormais, la Justice, c’est moi qui la rendrai. Sous un chêne, comme mon honorable prédécesseur Saint-Louis !”
On vit alors ce que l’on n’avait jamais vu. L’ensemble des magistrats de France se mit en grève. Du moins ceux dont les tribunaux avaient survécu à la purge antérieure administrée par le chanoine et Madame Rachida.

Jacques FRANCK 7 février 2011

La détention des enfants et des adolescents

Posted on : 14-10-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Un âge pour la prison, un âge pour la manif par Jacques Franck.

Nous vivons sous un prince ami de la jeunesse. La responsabilité
des adolescents est enfin reconnue. Conscient de leur maturité, le
pouvoir, dans sa générosité, leur accorde le droit d’expier leurs
fautes, leurs délits, voire même leurs crimes à l’instar des grands.
Dès l’âge de treize ans, ils peuvent aller en prison comme vous et
moi.
Les étudiants et les lycéens sont justement inquiets pour l’avenir
de leurs parents et le leur. ils se joignent aux travailleurs qui
protestent contre la loi Sarkozy-Woerth. Ils craignent que le
chômage et les aléas de leur vie professionnelle ne repoussent à
l’infini le temps d’une retraite sans décote. Ils manifestent partout
avec leurs aînés.
Le gouvernement, ses séides et ses thuriféraires crient au
scandale. Monsieur Copé s’étouffe d’indignation. Madame Morano
vitupère. Madame Pécresse se pose en donneuse de leçons. Selon
ces démocrates, la place des jeunes n’est pas dans les rues où on
proteste. A leur âge, on ne fait pas de politique, on étudie, on obéit,
on tend l’échine.
Bref, on est bon pour la prison, mais pas pour la manif.

Jacques FRANCK 14 octobre 2010

Sarkozy, Barroso et les Roms

Posted on : 17-09-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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L’égalité sociale par Jacques Franck.

Le chanoine omniprésident et co-prince (simultanément de Saint-Jean de Latran, de la République française et d’Andorre) est un ami du peuple. Du moins d’une partie du peuple, en vertu du principe suivant lequel si on aime tout le monde on n’aime personne.
Décidant de répandre ses bienfaits, il convoqua son conseil restreint. On remarquait Monsieur Eric (pas le traître, mais le vizir du travail et des légions d’honneur), Madame Roselyne, vizire du démantèlement de la Santé, dite affectueusement la grosse Louloute, madame Christine, la vizire sexy de l’Économie et des Fiinances, Madame Nadine, vizire de la famille et parangon de l’intelligence (titre qu’elle partageait avec Monsieur Frédéric Lefebvre). Plus bien sûr Monsieur Brice, l’homme de la tolérance et des libertés.
“Putain ! s’écria le chanoine, je vais rétablir équitablement les sacrifices et les récompenses au sein de mes sujets bien aimés.
Les malades (pourquoi ils gémissent, je me porte bien, moi !), les médecins (ces morticoles qui s’engraissent sur le dos du pauvre monde), les infirmières (ces pétasses qui ne savent pas garder leur rang et qui osent revendiquer au lieu de remplir leur apostolat avec humilité), vont être appelés à cracher au bassinet de la solidarité nationale, pour combler le trou qu’ils creusent sans pudeur depuis trop longtemps. S’ils consomment moins, ils s’en porteront mieux ! Bordel !
Quant à mes vrais amis, les octogénaires de Neuilly, les dévoués militants du MEDEF, les courageux banquiers, les combattants intrépides du CAC 40, les valeureux PDG qui, au soir d’une vie de labeur, ornent leurs chefs d’une retraite chapeau, la France ne les oubliera pas. Pour l’année en cours, ces braves vont se partager un bouclier (fiscal) de 680 millions d’euros.
Ainsi, l’égalité sociale que le monde nous envie éclatera une fois de plus à la face des infidèles et des mécréants !”
Ayant recueilli les applaudissements escomptés, le chanoine partit pour Bruxelles où il exalta la générosité et l’hospitalité de la France envers les populations misérables.

Jacques FRANCK 17 septembre 2010

Journée de manifestation du 7 septembre

Posted on : 06-09-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine, Monsieur Eric et Madame Laurence par Jacques Franck.

Monsieur le chanoine de Saint-Jean de Latran préside légitimement, calamiteusement et transitoirement aux destinées de la République française. Il nourrit et tente d’appliquer un grand projet : contraindre les salariés à travailler plus et plus longtemps, en gagnant moins. En d’aitres termes, faire suer le burnous, même à ceux qui n’en portent pas.
Monsieur Eric, pas le traître expulseur de Roms mais l’autre, le ministre intègre et loyal, est de surcroît un ami généreux des personnes âgées comme, par exemple, Madame Liliane de Neuilly. Même si elles ne sont pas dans le besoin. Féal inconditionnel du grand chanoine, il lui incombe de reculer l’âge de la retraite et, consécutivement, d’avancer l’âge de la mort des paresseux et des parasites qui osent réclamer des sous à leurs pauvres patrons.
Madame Laurence, intrépide et dévouée syndicaliste, exemple pour la jeunesse du pays, anime le MEDEF, qui défend les vraies valeurs de la France, bien que certains mauvais esprits le considèrent comme une association de prédateurs. Madame Laurence inspire et approuve le grand projet du chanoine et de Monsieur Eric, à qui le MEDEF a réservé un accueil chaleureux lors de son université d’été.
Nombre de salariés, gens égoïstes sans perspectives nationales et uniquement soucieux de leur retraite à 60 ans, ne sont pas d’accord avec ces gens de bien. Ils le manifesteront par millions ce mardi 7 septembre dans les rues des villes. Ils sauront faire reculer le chanoine, Monsieur Eric et Madame Laurence.
Je serai avec eux dans les rues de Paris.

Jacques FRANCK le 6 septembre 2010

Le chanoine, ses acolytes, et la tolérance par Jacques Franck.

Posted on : 28-08-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Je reviens à Paris après quelques jours de désintoxication volontaire. Courte période au cours de laquelle je me suis donc tenu à l’écart des frasques des estimables dirigeants de mon pays. J’ai même poussé la vertu bien loin en m’abstenant de lire mon journal de classe préféré, d’écouter la radio, de regarder la télévision.
A mon retour, misère ! Qu’est-ce que je vois ?
Le chanoine Nicolas, co-prince d’Andorre, que je croyais en pieuse retraite dans la modeste cabane de vacances de Madame Carla dans le Var, surgit de partout. Il morigène les ambassadeurs, fait cliqueter les sabres en Afghanistan, se prépare à une purge drastique dans son petit personnel.
Et surtout surtout, il bafoue des principes que l’on croyait intangibles en discriminant, stigmatisant, expulsant une communauté à composantes sociale, ethnique, religieuse qu’il
déclare criminelle.
Monsieur Brice, celui-là même qui a été condamné par un tribunal pour propos racistes, applique sur le terrain les ordres du chanoine son maître à coups de bulldozers sur les
caravanes.
Monsieur Eric (le traître) complète le travail en enfournant des milliers d’européens, des Roms, dans des avions à destination de Bucarest et Sofia.
Monsieur Bernard du Quai d’Orsay est spécialiste en actions humanitaires et en retournements de vestes. Il y ajoute la casquette de lèche-cul officiel, en prenant la défense de ce pauvre chanoine accusé par les méchants de malmener les
Roms.
Rien ne serait complet sans Madame Roselyne. Fière de ses exploits précédents en démantelant les hôpitaux, en brisant des lances (coûteuses) contre une épidémie de grippe qui lui a fait faux bond, et en prenant en main les Bleus lors de la Coupe
du Monde de football, elle remplit une nouvelle mission. Le chanoine l’expédie aux Antilles : “Va, ma grosse Louloute, va en Martinique, va en Guadeloupe, va extirper ces putains de moustiques et leur dengue qui tue mes lointains sujets !” Elle y va, mais les moustiques et leur dengue étaient déjà là depuis six mois et les princes qui nous gouvernent ne le savaient pas.

Moi, citoyen, électeur, contribuable, médecin et communiste, je sens ma tolérance s’épuiser. Je ne supporte plus le chanoine, ses comparses, ses voyous et ses incapables.

Jacques FRANCK 28 août 2010

Sarkozy veut retirer la nationalité française à certains criminels

Posted on : 31-07-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les maîtres du chanoine par Jacques Franck.

Le chanoine Nicolas connaissait bien des misères. Son peuple le boudait et les sondages faisaient montre d’une ingratitude sans précédent. Son vizir préféré, Monsieur Eric (pas le traître, l’autre), subissait des persécutions sous prétexte qu’il aimait trop les vieilles dames qui n’avaient pas la chance d’être pauvres. La sécurité des citoyens était moins assurée qu’au début de son règne. Même dans son camp, certains sournois envisageaient de recourir à un personnage de moindre qualité pour lui succéder.
Il décida de frapper un grand coup et s’inspira de ses maîtres respectés.
Le maître Jean-Marie, naguère parachutiste et tortionnaire par patriotisme en Algérie, politicien démagogue et encore écouté, lui susurra ; “
“Chanoine de mes deux, l’étranger, voilà l’ennemi ! Tu tapes dessus, tu gagnes à tous les coups, connard. Un mec ne te plaît pas, pour peu qu’il soit immigré et naturalisé, tu le déchois de la nationalité française. Si tout va mal, c’est la faute aux immigrés (sauf les Hongrois et les Italiennes) Cogne, mec, cogne !”
Monsieur Eric, pas l’autre, le traître, gloussa de joie.
Le maître Philippe, bien que mort depuis longtemps, frémit sous son suaire orné d’une francisque et d’un bâton de maréchal. D’une voix chevrotante, il encouragea son élève :
“Mon cher chanoine Nicolas, mon digne successeur, je fais don de ta personne à la France ! Tu veilleras à la pureté de la race. Pour commencer, tu vas compléter une de mes oeuvres immortelles. Expurge notre pays de ces Gitans, ces Roms, ces gens du voyage, qui souillent nos belles campagnes. Avec l’aide de nos amis allemands, dont la bienveillance éclairait nos terres, j’avais commencé ce pieux travail d’épuration ethnique, que je n’ai hélas pas eu le temps de mener à son terme. Et puis, quand tu auras fini avec eux, pense ausi un peu aux juifs. Et nous chanterons tous en choeur “Nicolas, nous voilà!”. Va mon fils, et sois ferme !”
Le chanoine, fort des conseils de ses maîtres, prit des mesures en ce sens.
Il n’est pas certain que le peuple, qui se réclame d’autres références, le laisse faire.

Jacques FRANCK 31 juillet 2010