Guéant : “Les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux”

Posted on : 20-03-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Guéant l’incontrôlé par Jacques Franck.

Monsieur Claude Guéant ancien secrétaire général de l’Élysée et éminence grise de Monsieur Nicolas, a longtemps sucé le lait de son maître. En récompense, il chausse maintenant les bottes de Monsieur Brice Hortefeux au Ministère de l’Intérieur. Bon élève, il profite des enseignements de l’un et de l’autre. En y ajoutant une touche personnelle inspirée des œuvres de la famille le Pen (père et fille). Ce personnage ne recule devant rien. Y compris les propos xénophobes et racistes. Il déclare “À force d’immigration incontrôlée, les Français ont le sentiment de ne plus être tout à fait chez eux”.
Il ne se contrôle plus lui-même. De tels propos dans la bouche du “premier flic de France” rappellent (ou annoncent ?) les chasses au faciès, les ratonnades, les charters, les pogroms contre les Roms, ou autres “incontrôlés”. Nous avons le sentiment que pour le bien des Français, Monsieur Guéant n’est plus du tout à sa place dans ce ministère.

Jacques FRANCK 20 mars 2011

Victor Hugo : Napoléon le Petit (extrait)

Posted on : 17-03-2011 | By : vincent | In : Vincent Jeannot

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Que peut-il ? Tout.

Qu’a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance,

en huit mois un homme de génie

eût changé la face de la France,

de l’Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France

et n’en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;

ne pouvant créer, il décrète ; il cherche

à donner le change sur sa nullité ; c’est

le mouvement perpétuel ; mais, hélas !

cette roue tourne à vide.

L’homme qui, après sa prise du pouvoir

a épousé une princesse étrangère

est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots,

ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.

Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.

Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit

et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme,

il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.

On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds,

lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !

Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde,

d’un homme médiocre échappé.

Victor HUGO : Napoléon le Petit
Réédité chez Actes Sud

BHL, conseiller diplomatique de Sarkozy

Posted on : 17-03-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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La philosophie et les frappes par Jacques Franck.

Monsieur Bernard Henri Lévy fait commerce de philosophie (plus tellement nouvelle). Il s’érige depuis longtemps en maître à penser. Parmi ses élèves et amis, on compte Monsieur Nicolas, dont il est inutile que je rappelle les titres et fonctions.
Monsieur Nicolas a (ou plus exactement avait) un autre ami, Monsieur Mouammar, dont il serrait affectueusement la main (sanglante) en son Palais de l’Elysée en 2007 et à Tripoli plus récemment.
Le comportement dictatorial et criminel de ce dernier, massacreur de son propre peuple, suscite l’indignation et l’horreur de tout le monde. Il réveille aussi chez certains l’envie d’intervenir humanitairement et militairement pour mettre fin aux souffrances du peuple libyen. Et, par la même occasion, de flairer un peu l’arôme subtil du pétrole.
Monsieur BHL suggère à son ami Nicolas d’envoyer ses avions bombarder les bases et les troupes de Monsieur Mouamar pour sauver la révolution.

Or seuls le peuple et ses alliés peuvent sauver une révolution. Pas les Mirage occidentaux.
Monsieur BHL est un récidiviste. Il y a moins de deux ans, il applaudissait vigoureusement aux bombardements destructeurs de l’aviation israélienne sur les civils de Gaza. Ce philosophe aime les frappes.

Jacques FRANCK

17 mars 2011

Sarkozy s’interroge sur l’utilité de la Journée internationale des femmes

Posted on : 09-03-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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La victoire des femmes par Jacques Franck.

Nous vivons vraiment sous un prince ami du progrès. Le 28 janvier 2011, le Journal Officiel a publié une loi établissant une stricte parité entre les hommes et les femmes, sous peine de sanctions. Le 8 mars, jour de la Fête des femmes, les journaux télévisés ont claironné la bonne nouvelle et interviewé des nouvelles bénéficiaires de la générosité publique. Bien sûr, ce même jour, le président de Saint-Jean de Latran et chanoine de la République a déclaré que “la journée internationale du droit des femmes n’est pas essentielle”. Mais le fait est là, les femmes ont gagné ce droit.
Mais quel droit ? A travail égal elles toucheront le même salaire que leurs compagnons ? Elles cesseront de subir des humiliations professionnelles et sexistes ? Elles ne seront plus reléguées dans les emplois les plus pénibles et les
moins payées ? Oh ! Il ne faut pas exagérer ! En vertu de cette loi de progrès, les femmes pourront, à l’égal des hommes, siéger dans les Conseils d’administration, devenir chefs d’entreprises, voire, promotion suprême, diriger des sanctuaires du CAC 40.
En d’autres termes, les femmes ont acquis le plein droit d’exploiter d’autres femmes (et des hommes).
Cette conception du “féminisme” est bien digne du pouvoir sarkozyen. Nous combattons pour une véritable égalité des sexes et pour la fin de toutes les exploitations.

Jacques FRANCK militant communiste 9 mars 2011

Les malheureux amis du chanoine

Posted on : 22-02-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les malheureux amis du chanoine par Jacques Franck.

Monsieur Nicolas, chanoine et président, a un sens aigu de l’amitié. Or les bénéficiaires de ce beau sentiment
connaissent quelques vicissitudes, que les bons esprits déploreront. Ah ! Que les peuples sont ingrats !
Madame Angela vient de subir un cruel revers électoral, les habitants de Hambourg ne reconnaissant pas ses bienfaits.
Monsieur Silvio est persécuté par la justice de son pays pour une espièglerie, une peccadille qui aurait dû lui valoir les félicitations des magistrats. Il se livrait à d’innocentes fornications monnayées avec des demoiselles à peine sorties de l’adolescence.
Il y a pire. Monsieur Ben Ali, grand ami du chanoine et de Madame Michelle, cheftaine éclairée de la diplomatie
française, a été ignominieusement chassé par les Tunisiens qui lui reprochaient un comportement dictatorial et une tendance ma foi bien bénigne à la corruption. Le pauvre a été se réfugier en Arabie saoudite en emportant juste une brosse à dents et quelques milliards d’euros et de dollars.
Une misère par les temps qui courent.
Un autre démocrate, Monsieur Hosni Moubarak, a subi un sort comparable. A 82 ans, il se retrouve au chômage, même pas indemnisé, dans son modeste pavillon de Charm el-Cheik. Il doit vivre et faire vivre sa famille avec les économies d’une vie de labeur.
Monsieur le colonel Mouammar Kadhafi, lui aussi, a bien des misères. Imméritées, quand on est un ami du chanoine.
On se souvient qu’en décembre 2007 cet humaniste avait été reçu en grande pompe à l’Élysée. Homme aux mœurs simples, il s’était contenté d’une tente dans le parc de l’Hôtel de Marigny, résidence des hôtes de marque de la République. Cette visite souleva quelques critiques de la part de gens de mauvaise foi. Critiques auxquelles répondit vigoureusement Monsieur Patrick Ollier, qui se fit le paladin de Monsieur Mouammar. Nul n’ignore que le brave Monsieur Patrick est le conjoint de Madame Michelle, dite MAM, citée plus haut. Cette famille a elle aussi le sens de l’amitié.
Quant au chanoine, il connaissait bien le colonel, qui l’avait aimablement reçu à Tripoli six mois auparavant.
Petit bonheur dans cet océan de tristesse : le président-chanoine de la République a un ami !ndéfectible qui n’est pas encore chassé du pouvoir. Monsieur Ali Bongo est le fils de son défunt père, le célèbre Omar Bongo. La dynastie régnante au Gabon est exemplaire. Ses relations avec la France n’ont jamais connu de nuages, tous communiant dans l’amour du pétrole, qui coule à flots pour le plus grand bien des admirables pétroliers bien de chez nous.
Le rapport de subordination entre les Bongo et le chanoine (ainsi que ses prédécesseurs) est un modèle du genre. Bien sûr, une si belle et constante amitié a un prix.
Ce prix est payé par le peuple gabonnais, pour qui le bonheur n’est pas une idée neuve mais un rêve
inatteignable. Quant à Monsieur Ali, dont l’élection a été l’œuvre directe de Monsieur Nicolas, il a quelques
compensations à la pauvreté de ses sujets. Décoré de la Légion d’honneur, détenteur de quelques biens immobiliers, propriétaire de deux Ferrari (on n’est jamais trop prudent), il semble à l’abri du besoin. Je note avec satisfaction que le 21 février, donc hier, Monsieur Ali a encore une fois été chaleureusemnt l’hôte de son vieux pote le chanoine en son palais de l’Élysée.
L’un et l’autre ont eu raison d’en profiter. L’ambiance actuelle ne leur garantit pas la perennité de leurs situations.
Ni à l’un ni à l’autre.

Jacques FRANCK 22 février 2011

Les déclarations de Christian Jacob contre Dominique Strauss-Kahn

Posted on : 20-02-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les terroirs, les territoires, retour à Vichy par Jacques Franck.

Monsieur Christian Jacob est président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale. Autrement dit, grand chef des godillots et féal inconditionnel du chanoine-président de la République. Natif du département de la Seine et Marne, il est enfant d’un terroir et d’un territoire précis, l’Ile de France, Appellation d’Origine Contrôlée.
Monsieur Dominique Strauss-Kahn, président du Fond Monétaire International, membre (tiède) du Parti Socialiste, se verrait bien président de la République l’an prochain. Natif du département de la Seine, il peut se prévaloir du même terroir et territoire que Monsieur Christian.
Or ce dernier lui dénie le droit de représenter la France qu’on aime, celle des fameux terroirs et territoires. Et pourquoi ? Monsieur Dominique n’est pas un paysan, répond Monsieur Christian, mentant comme un arracheur de dents pour ne pas afficher la vilenie de sa pensée..
Je suis trop vieux, j’ai trop connu la période où les Monsieur Christian de l’époque tenaient de semblables propos pour désigner aux tueurs les citoyens porteurs d’étoile jaune. Quels que soient leurs terroirs et territoires.
Mon père, natif du département de la Seine-et-Oise (même AOC que les précédents) subit ce sort.
Je reconnais en Monsieur Christian Jacob le stigmate indélébile des hommes de Vichy, le Vichy de Pétain et de Laval.

Jacques FRANCK (natif de Paris) 19 février 2011