Le petit théâtre de notre quotidien. Paris, 2007
Posted on : 19-12-2007 | By : vincent | In : Vincent Jeannot
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29 juin 2007. Après plusieurs mois d’attente, l’iPhone d’Apple est enfin disponible aux USA. Mais pourquoi tant de passions, de rumeurs et de frénésie autour de ce nouveau smart-phone ? Et comment se fait-il qu’Apple, souvent l’un des derniers à lancer un nouveau produit sur le marché, réussisse presque à tous les coups à surpasser ses concurrents ?
Et bien tout simplement parce qu’Apple est l’une des rares entreprises à prendre réellement le temps de développer ses produits et à ne pas considérer l’ergonomie, le design, l’innovation comme de simples petits prétextes commerciaux…
Ainsi les produits sont inventifs, les matériaux de qualité et les finitions soignés. La navigation tactile n’est certes pas une révolution mais c’est la première fois qu’un tel appareil high-tech proposant messagerie et navigateur web en wi-fi, lecteur audio et vidéo, téléphone soit aussi facile à appréhender et à utiliser au quotidien. Tout est intuitif, clair, lisible, évident. Les fonctions de cet appareil ont été pensées d’un point de vu utilisateur, en ce concentrant sur le résultat et non sur ma la technologie, une approche rare…
Le paradoxe, c’est que les grosses mollettes et les petits écrans de la toute dernière génération d’iPod font bien pale figure face au large écran tactile de l’iPhone. Ils semblent même déjà complètement dépassés ! Et comme aucun changement de gamme n’est prévu dans les prochains mois, Apple prend le risque de frustrer les millions de nouveaux acheteurs d’iPod qui vont bien vite s’apercevoir que leur machine est déjà obsolète.
Les films français vous ennuient, vous en avez assez des films américains et vous commencez à vous lassez des films asiatiques ? Regardez donc des films Hindi ! En voici une petite sélection :
Mission Kashmir de Vidhu Vinod Chopra (2000). Interprété par Sanjay Dutt, la star à la réputation sulfureuse et par ce qui n’était alors qu’un jeune premier, Hrithik Roshan, provoquant crise d’hystéries et évanouissement en série sur son passage.
A noter : le scénario écrit avec Suketu Mehta, l’excellent auteur de “Bombay, maximum City” (25€ dans toutes les bonnes librairies).
Omkara de Vishal Bharadwaj (2006). Une adaptation très actuelle d’Othello de Shakespeare et interprété de façon magistrale par les stars Vivek Oberoi, Saif Ali Khan, Karrena Kapoor et Bipasha Basu.
Des rôles sombres et sans concessions, d’une justesse et d’une noirceur implacable.
Yun Hota Toh Kya Hota de Naseeruddin Shah (2006). Le portrait croisé de quatre familles indiennes le 11 septembre 2001.
Une première réalisation tout en retenue et d’une rare sobriété. Une réussite.
Dhoom de Sanjay Gadhvi (2004) Le “Speed and furious” indien : Des courses-poursuites, des cascades et plein de jolies pépées : Du pur divertissement Hindi !
Bluffmaster de Rohan Sippy (2005). Un film aux multiples rebondissements et interprété avec brio par Abhishek Bachchan, qui sera peut-être un jour aussi célèbre que son dieu vivant de père : Big B, c’est à dire Amitabh Bachchan. Ces films sont disponibles à Paris chez tous les bons revendeurs indien du quartier de la gare du Nord, et ce pour quelques centaines de roupies (qqs euros), alors profitez-en !
Enfin, pour rester dans l’ambiance, vous pouvez aussi vous replonger dans mes clichés du Rajasthan, du Goujarat et du Kérala en attendant celles que je réaliserai tout prochainement en Inde du Nord (Uttar Pradesh, Uttaranchal, Haryana, Himachal Pradesh et Punjab).
Voici une petite sélection de livres photos, qui contrairement à beaucoup d’autres ouvrages qui sortent ces temps-ci, possèdent de véritables intérêts culturels et artistiques…
Jean-Pierre Raynaud était l’invité de l’émission “Ce soir ou jamais” le lundi 30 octobre 06.
Il est tout de même amusant que Jean Pierre Raynaud, l’un de nos plus grands artistes contemporains français, vienne s’enorgueillir d’avoir osé mettre aux enchères chez Christie’s quatre-vingt cinq de ses œuvres sans prix de réserve ! C’est même parait-il la première fois au monde qu’un artiste ose vendre aux enchères des œuvres sans prix de réserve ! Quel panache ! Quel héroïsme !
Tout en modestie, très low profile, face à un Frédéric Taddeï qui lui picorait dans la main, Jean-Pierre Raynaud n’a cessé de répéter tout au long de l’émission qu’il n’a pas fait cela pour l’argent (il avait même pensé un instant détruire toutes ces œuvres, c’est dire !) mais pour démarrer une autre vie, repartir de zéro, et tant pis si cette vente se transformait en fiasco, il faut vivre dangereusement, savoir se remettre en question, etc, etc
Proposer autant d’œuvres en même temps sur le marché et ce, sans prix de réserve, peut évidemment présenter certains dangers pour la côte de l’artiste. Mais dans le cas présent, les risques encourus étaient tout de même bien limités : JPR est l’un des artistes contemporains les plus connus et reconnus de France (ses pots de fleur trônent dans un nombre incalculable de musées dans le monde) et les œuvres proposés chez Christie’s étaient de très bon niveau (normal puisqu’elles constituaient la collection personnelle de l’artiste…).
En jouant la carte du catastrophisme, notre ancien diplômé en horticulture a surtout attiré une masse de médias en mal de sensationnalisme qui se sont mis ainsi à propager le buzz d’une faillite quasi certaine, d’une aventure vouée à l’échec et d’une carrière bientôt foudroyée…
Résultat : les enchères se sont envolées. Les musées et de grandes galeries ont raflé les plus belles pièces, les petits collectionneurs sont repartis bredouilles et Jean-Pierre Raynaud a empoché 2 235 800€ (hors taxes et hors commissions)…
Face à Frédéric Taddeï lundi soir, JPR semblait même ne pas trop comprendre les raisons du succès aussi incontestable de cette vente: du grand art…
Allez, chapeau l’artiste, et bonne renaissance !