Toutes comme Rachida !

Posted on : 15-02-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Nicolas, chanoine de Saint-Jean de Latran, n’avait pas réglé un seul problème de société depuis au moins deux jours. Le samedi 14 février, il combla cette lacune. N’écoutant que sa sagesse et sa bonté, il décréta que la durée des congés parentaux était beaucoup trop longue. Pour le bien des mères de famille, il convint de ne pas les encourager à la paresse sous prétexte de s’occuper de leurs petits gamins. Il allait créer 200.000 places de crèches (rien que ça). En quelque sorte : “Femmes, procréez, puis au boulot, nous nous chargerons du reste !”
Tenez, prenez le cas de Madame Rachida. Cinq jours après son accouchement, elle est retournée garder les Sceaux place Vendôme. Voilà un bel exemple. Pourquoi pas vous ?
Caissières chez Auchan, femmes de ménage, institutrices, ouvrières non chômeuses, infirmières, ministres de la Justice, même combat !

Jacques FRANCK 15 février 2009

La Saint-Valentin du chanoine

Posted on : 13-02-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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A son réveil, le président-chanoine passa une main appuyée et protectrice sur l’aimable croupe de Madame Carla. “Merci, mon poulet !” rétorqua la bénéficiaire du geste.

“Ce n’est rien, ma brave, ce n’est rien, juste pour marquer la Saint-Valentin. Mais comme ma bonté s’étend à toute la nature, je vais faire plus fort !”
La first lady of the bed, alléchée, s’attendit à mieux. Elle fut un peu déçue quand son seigneur et maître ne se précipita que sur son téléphone portable et convoqua son conseil particulier pour préparer un grand coup – qui n’était pas celui qu’elle escomptait.
Il convoqua ses conseillers les plus aptes à gérer la Saint-Valentin. Il y avait là Monsieur Claude, le secrétaire et éminence grise du chanoine. Madame Rachida, portant d’une main la balance de la Justice et de l’autre les Sceaux de la République, poussait comme elle le pouvait un landau, car il y avait grève des baby-sitters. Les quatre pom-pom girls ne voulaient pas manquer ça : Christine de Bercy (celle de la récession), Christine la Pieuse (celle des mal-logés), Christine de l’Inculture, et Christine l’épouse de Monsieur Bernard, le vertueux du Quai d’Orsay. Les deux Eric, le budgétivore et l’expulseur, siégeaient eux aussi dans cette haute assemblée, ainsi que Madame MAM, dont la compétence ministérielle s’étendait aux Cultes, sinon à l’amour. Le Nonce apostolique remplaçait Sa Sainteté Monsieur Benoît, qui n’avait pas pu faire le déplacement. Madame Laurence représentait les forces vives de la Nation et de la Thune.
Le chanoine, conformément à son habitude, se râcla la gorge, tordit un peu son visage, se félicita en son for intérieur d’être si beau, et informa le Conseil de ses intentions :
“Mes chers fidèles, nous honorons la Saint-Valentin, traditionnellement fête des amoureux. Sachez d’abord qu’en ce domaine comme en tous, mon expérience est ancienne, multiple, et incomparable (Il ricana complaisamment). Mais je vais innover : ma politique de Réforme et de Rupture va transfigurer la célébration de ce grand saint. Au lieu de se limiter aux petits cadeaux ringards à nos vaillantes compagnes et (il loucha vers les dames) à vos valeureux compagnons, nous allons couvrir de présents tous ceux que nous aimons. Je précise :
-A mes amis banquiers, j’entends par là les patrons méritants et pas les sous-fifres ni le petit personnel, j’offre 11 milliards d’euros et je tiens à leur disposition 340 autres milliards. A condition qu’ils soient sages, mais je sais qu’ils le seront (il ricana derechef).
-Les grands entrepreneurs, surtout ceux qui figurent au tableau d’honneur dit CAC 40, sont le sel de la terre. Nous leur donnerons, pour relancer leur courage, 26 milliards d’euros. Au passage, je rends hommage à Monsieur Christophe, PDG de TOTAL, dont le modeste labeur a permis à sa petite entreprise d’engranger 13 milliards de bénéfices en 2008 ! (Applaudissements)
-Nos compatriotes allèguent une soi-disant baisse de leur pouvoir d’achat pour acheter moins d’automobiles. Cet incivisme m’afflige.
Je vais en compenser les effets et prêter 3 milliards d’euros à chacun de nos 2 constructeurs. Ils me rembourseront quand ils pourront. Par solidarité, Moi, chanoine de la République, j’ai acheté récemment une “Vel Satis” spéciale qui ne coûte que 150.000 euros au Trésor Public. Que le peuple en prenne de la graine ! (Nouveaux applaudissements)
-La taxe professionnelle, si j’en crois mon amie Madame Laurence (elle s’inclina), saigne les patrons au profit des collectivités locales. Je la supprime. Les maires et conseillers généraux se débrouilleront autrement. D’ailleurs, je ne suis plus maire de Neuilly, ce qui m’autorise une vision plus large des choses (rires dans l’assistance).
Et n’oubliez pas, mes chers fidèles, que grâce au bouclier fiscal et à toutes les mesures prises depuis le début de mon proconsulat, j’ai su préserver les vraies valeurs de la Saint-Valentin !”

On vit alors entrer une foule d’infidèles. Les agents du service public, dont on supprimait les emplois, les enseignants, chercheurs, étudiants, les innombrables salariés de l’industrie que l’on jetait sur le pavé, y compris ceux qui avaient construit la “Vel Satis”, les chômeurs et les futurs chômeurs, ceux que l’on avait vus et entendus le 29 janvier et que l’on reverra, plus nombreux le 19 mars, les ménagères au panier vide, les malades et les médecins. Même les magistrats en manque de tribunaux et les soldats en manque de casernes. Tous ceux, ils étaient légion, qui n’avaient pas envie de rire et d’applaudir aux propos du chanoine.
Et, par centaies de milliers les Guadeloupéens, suivis des Martiniquais, des Guyanais, des Réunionnais : “Vous n’avez pas un mot pour nous, vous ne nous donnez pas un sou, vous nous laissez vivre dans les pires conditions économiques, et vous vous prétendez président de tous les Français ! Nous ne voulons plus de vous !”

Le chanoine-président, oreille basse, profil bas, queue basse, s’enfuit. On lui avait gâché sa Saint-Valentin.

Jacques FRANCK 13 février 2009

Le plan social

Posted on : 25-11-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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L’Entreprise se trouvait en proie à des difficultés. Pourtant, le travail ne manquait pas. Les salariés étaient confortablement payés, en espèces et en nature. Ils semblaient satisfaits de leurs emplois et ne s’en plaignaient jamais. Les clients et les actionnaires (c’était les mêmes), eux, se plaignaient beaucoup. L’entreprise avait son siège principal dans le huitième arrondissement de Paris mais son activité s’exerçait en plusieurs sites décentralisés de la capitale suivant les spécialités.
De mois en mois, les performances de l’Entreprise s’enfonçaient dans la médiocrité. Les actionnaires et la clientèle manifestaient leur colère. Il n’était plus tolérable de supporter le mépris, l’avidité, l’arrogance de la trentaine de personnages qui faisaient si mal tourner la boîte.
Un jour, les soixante millions de clients et d’actionnaires qui subventionnaient l’Entreprise décidèrent de mettre un terme à cette catastrophe. S’en abstinrent toutefois quelques milliers de personnages qui, à l’abri de leur bouclier fiscal, se trouvaient bien de la situation.
Les représentants de la majorité du peuple, suivis d’une foule immense arborant des drapeaux CGT, FO, CFDT, PCF et autres pieuses organisations, se présentèrent chez le PDG, rue du Faubourg Saint-Honoré, au lieu dit “L’Élysée”. Ils signifièrent au locataire principal son expulsion et le licenciement de tous ses collaborateurs. Un plan social fut prestement élaboré, ménageant les intérêts de tous et assurant une reconversion immédiate en fonction des compétences (ou incompétences) de chacun.
-Le président Nicolas sera délocalisé à Rome, afin d’y exercer ses fonctions de chanoine à temps plein.
-Madame Christine (Lagarde) bénéficiera d’un stage d’arithmétique élémentaire dans une école du douzième arrondissement, près de Bercy où elle a tant nui.
-Madame Rachida ira se perfectionner dans l’art de la magistrature en balayant le tribunal d’instance de Chalon sur Saône. Elle sera toutefois autorisée à effectuer quelques vacations de mannequin auxiliaire chez Christian Dior.
-Madame Christine (Boutin), entrera au couvent.
-Monsieur Bernard (Kouchner) pose problème. Trop dépassé pour exercer la médecine, trop nul pour faire carrière dans la diplomatie, il sera condamné à passer le reste de ses jours en compagnie de son épouse, madame Christine (pas la même que les précédentes). Il aura le droit, vu ses antécédents dans l’humanitaire, de porter des sacs de riz sur l’épaule au profit des peuples émergents.
-Monsieur Xavier (Darcos) apprendra à changer les couches-culottes des petits enfants d’une maternelle.
-Madame Roselyne (Bachelot), ne sachant rien faire, ne fera rien.
- Même motif, même affectation pour Monsieur Jean-Louis (Borloo).
-Madame Fadela Amara enseignera la “glandouille” aux jeunes et aux vieux des banlieues.
-Monsieur Hervé (Morin), faux spécialiste des choses militaires, nettoiera les latrines des casernes
Enfin Madame Michelle (Alliot-Marie), elle, restera au Ministère de l’Intérieur, affectée à la circulation au coin du boulevard Haussmann et de la rue Lafayette.

Et le peuple ? il pourra enfin s’occuper de ses affaires.

Jacques FRANCK 25 novembre 2008

Les libéralités de Monsieur Nicolas

Posted on : 22-10-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Nicolas, ayant abjuré le capitalisme, ses pompes et ses œuvres, décida de faire profiter son bon peuple de sa générosité. Il installa un bureau de bienfaisance à l’Élysée et y siégea en personne. Derrière lui, inclinés respectueusement, se tenaient Monsieur Eric et Madame Christine, les deux vizirs des finances amis des pauvres, flanqués des deux Xavier (celui du chômage et celui du démantèlement de l’Education), de Madame Roselyne, qui se croyait compétente en tout et ne l’était en rien, de Madame Rachida, grande Maîtresse de l’injustice, de Monsieur Hervé, vizir des militaires, de Monsieur François, officiellement premier couteau et concrètement cinquième roue du carrosse de l’Etat. Devant Monsieur Nicolas, les caméras de TF1 et des autres chaînes privées, celles qui perçoivent les pactoles de la pub, fixaient l’événement pour l’éternité..
Le Chef se racla la gorge, cracha par terre, orna son beau visage de quelques tics, et déclara la séance ouverte. Les délégations du peuple furent admises une à une.

Les chômeurs entrèrent.
“Monsieur le Président, ça ne va pas. Les portes des entreprises se ferment devant nous. Les jeunes de moins de 25 ans ne trouvent plus de travail. Les vieux de plus de 25 ans sont jetés. Nos emplois filent en Ukraine ou en Chine. On nous supprime nos allocations si on refuse trois fois un salaire de misère à 350 kilomètres de chez nous. On nous traite de paresseux et de profiteurs. Nous sommes près de trois millions dans votre royaume. Vous qui êtes tout puissant, mettez un terme à ces scandales !”
-Ah ! Mes bons amis ! Je voudrais bien ! Mais les caisses de l’Etat sont vides. Mesurez plutôt votre chance : il vaut mieux être chômeur que mort et, Dieu merci (il se signa), vous êtes bien vivants. Et puis j’ai une bonne nouvelle pour vous : Votre nombre va bientôt diminuer. J’ai décidé de rayer de vos listes un grand nombre de bouches inutiles. J’ai dit ! Claude, faites entrer les salariés.”

Une longue cohorte en bleus de travail, en blouses blanches, en complets vestons, ou en robes ne portant même pas la griffe de Christian Dior pénétra bruyamment, portant des drapeaux rouges. Monsieur Nicolas tiqua et murmura en son for intérieur : “Putain, je vais boire le calice jusqu’à la lie !”
Monsieur Bernard s’adressa au souverain au nom des salariés :
“Monsieur 53% ( réduit à 35% par les derniers sondages), depuis le début de votre proconsulat, notre situation devient intenable. Nos salaires ne bénéficient pas du moindre réajustement. Notre niveau de vie dégringole sans le moindre parachute, doré ou pas. Nos acquis sociaux sont sournoisement rongés sous prétexte de “rupture”. Vos histoires d’heures supplémentaires, c’est du pipeau. Nous travaillons plus pour gagner moins. La part des salaires dans le revenu national s’amenuise constamment. La sécurité de l’emploi n’existe plus. Chez Renault, chez Ford, à la Redoute, dans mille autres entreprises, on nous traite comme des Kleenex. Si ça continue, on va tous rejoindre nos prédécesseurs, nos camarades chômeurs. Vous et vos amis du MEDEF, vous tenez les cordons de la bourse et de la Bourse. Vous avez les moyens de faire cesser ces injustices !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides, et celles du Patronat (il se signa encore) aussi ! Claude, faites évacuer la salle, puis appelez les suivants.” Les CRS rétablirent promptement l’ordre (républicain).

On vit alors apparaître les malades, les médecins et les infirmières.
“Président de tous les Français bien portants, nous allons mal et irons de plus en plus mal. Les réductions de remboursements, les franchises médicales, les fermetures de services, la destruction du maillage hospitalier du pays, les conditions de travail et les rémunérations du personnel, le développement des établissements privés au détriment du service public, on en passe et des pires, ça ne va pas arranger l’état de vos assujettis, sauf les plus riches !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides, et le triste trou de la Sécu se creuse de jour en jour. Hélas, par votre faute. Votre incivisme manque de dignité. Cessez de vous appesantir sur vos petits bobos, vous irez mieux et vous coûterez moins cher . Malades imaginaires !”
Les malades se retirèrent en gémissant, accompagnés par les médecins, stéthoscopes en berne.

Place aux jeunes. Un cortège bruyant d’écoliers, de lycéens, d’étudiants et d’enseignants comparut. Monsieur Nicolas n’aima pas ça, ses acolytes encore moins. Ils tonitruèrent brièvement :
“Ennemis du bon savoir, arrêtez vos méfaits ! Vous faites réforme sur réforme, vous cumulez incohérences et démagogie, vous vous agitez dans les médias, vous vous prétendez les meilleurs, vous vous gargarisez du budget de l’Éducation nationale et, en finale, vous supprimez des dizaines de milliers de postes d’enseignants. Vous croyez que l’Éducation nationale s’en portera mieux ? Vous allez faire de la France une nation d’ignares, à votre image !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Débarrassez-moi le plancher ! Michelle, agissez !” Michelle obéit comme toujours et fit intervenir les bras armés de la sagesse démocratique.

On perçut un froufrou de robes et on vit de grandes envolées de manches. Juges et avocats entrèrent majestueusement dans le prétoire. Ils n’avaient pas l’air content.
“Nous nous présentons devant vous en tant que plaignants. Pour rendre une meilleure justice, vous supprimez les tribunaux. Pour rétablir la sécurité, vous remplissez les prisons. Pour enthousiasmer la jeunesse, vous en arrivez à criminaliser les moindres pets de travers. Vous, président ancien avocat, et votre garde de je ne sais quels sceaux, ancienne magistrate, vous nous faites honte ! Rendez la justice aux juristes !”
–”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Vous n’avez rien compris à la Réforme et à la Rupture ! Tous au trou ! Rachida, fais sortir les accusés !”

Un bruit de bottes et des cliquetis de sabres se firent entendre., on tira même un ou deux coups de canon. “Nom de Dieu, proféra Monsieur Nicolas, eux aussi !” Les soldats, sous-officiers, officiers, généraux défilèrent devant l’aréopage présidentiel. Du haut de son char Leclerc, un colonel tonna :
“Monsieur le commandant en chef des Armées, vous ne voulez plus de casernes. Par votre faute, il n’y aura plus ni troufions ni bidasses. Il ne restera que des James Bond, des unités spéciales et des satellites d’observation. On ne protégera plus la pays, on ira guerroyer en Afghanistan pour le compte des Américains !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Rompez !”

Vinrent alors les sans logis.
“Nous couchons sous des tentes, sur les trottoirs, dans le métro, dans des autos. On nous chasse de nos appartements parce que nos sommes pauvres. Vous voulez faire de la France une nation de propriétaires, à coups de “subprimes”, probablement. Votre comparse Madame Christine (pas la même que précédemment) tente de réduire le nombre des logements sociaux. Monsieur le Président de Neuilly, vous aimez tant la misère des autres ?”
-”Aux suivants !” ordonna Monsieur Nicolas.

Les suivants étaient les sans papiers. Il ne prit pas la peine de les écouter.
“Brice, expulse-moi ces gens-là!”
On les entassa dans une escadrille de charters qui s’envolèrent harmonieusement vers les quatre coins du monde.

Le dernier groupe s’achemina. Monsieur Nicolas les fit asseoir et fit circuler des rafraîchissements. Ils exprimèrent leurs doléances :
” Aimé et estimé chanoine ! On ne peut pas dire que nous sommes vraiment pauvres, non. Mais personne n’est parfait et certains d’entre nous ont fait quelques petites conneries,rien de grave, des vétilles, qui nous ont coûté une poignée de milliards d’euros. Alors, si vous voulez nous donner un coup de main, nous vous en serions reconnaissants. Comme d’habitude.”
-”Ah ! Mes chers, mes bons amis les banquiers ! Je ne vais pas laisser se pérenniser une situation aussi douloureuse. Tenez, voici dix milliards d’euros. Non, dix milliards et demi. Vous rembourserez quand vous pourrez. Avec des intérêts à prix d’amis. Et si ce n’est pas suffisant, ne vous gênez pas, je peux tenir à votre disposition un peu plus de trois cents milliards d’euros. Non, ne me remerciez pas. Je sais que je peux compter sur vous comme vous sur moi !”

Et la séance s’acheva dans l’euphorie de tous. Sauf du peuple.

Jacques FRANCK 22 octobre 2008

L’amie des femmes

Posted on : 20-05-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Madame Rachida est la gardienne des Sceaux de la France et des intérêts de la maison Dior. Elle bénéficie en toutes choses de la protection affectueuse du chanoine-président Monsieur Nicolas.
Madame Rachida est une amie du genre féminin, sans toutefois verser dans l’excès. La petite histoire qui suit en est la preuve.

A l’Assemblée Nationale, le 27 mai, une députée, Madame Zimmermann, a cru bon de déposer un amendement à la Constitution officialisant l’égalité entre les hommes et les femmes et le principe de parité. Madame Rachida s’y est opposée. Elle cumule les foncions de Ministre de la Justice, Maire du Septième Arrondissement de Paris, et de top-modèle. N’est-ce pas la preuve que cette égalité existe dans les faits ? Alors, pourquoi vouloir l’institutionnaliser ? On ne peut quand même pas permettre à la première venue de se prendre pour Madame Rachida !

Le monde est méchant, et les députés encore plus. Ils ont voté l’amendement de Madame Zimmermann.

Jacques FRANCK 20 mai 2008

Les compétences

Posted on : 18-05-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le grand Maître de l’Education Nationale, Monsieur Xavier – une intelligence – a déclaré le 17 avril que les lycéens – des petits cons – se trompaient. La suppression des enseignants – des bons à rien – ne changerait pas grand-chose à la qualité de l’enseignement. A la limite, moins il y en aurait, mieux ça marcherait.
Madame Rachida, celle qui garde les Sceaux de la France, supprime les tribunaux, afin que la Justice soit enfin rendue.
Monsieur Hervé (Morin), dont personne ne sait qu’il est le grand Chef des Armées après Dieu (le chanoine), va renforcer la défense du pays en fermant les casernes et autres bases militaires et en renvoyant soldats et officiers à l’ANPE. Quelques Rafale et sous-marins lanceurs d’engin suffiront à établir notre prestige.
Madame Roselyne, qui veille sur nos santés, obéissant aux instances supérieures (toujours Dieu), s’apprête à déstructurer le maillage hospitalier français : nos compatriotes seront enfin bien soignés.

Dans cette logique, je conclus que l’abolition de Monsieur Nicolas serait bénéfique à la République.

Jacques FRANCK 18 mai 2008