Le chanoine, ses acolytes, et la tolérance par Jacques Franck.

Posted on : 28-08-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Je reviens à Paris après quelques jours de désintoxication volontaire. Courte période au cours de laquelle je me suis donc tenu à l’écart des frasques des estimables dirigeants de mon pays. J’ai même poussé la vertu bien loin en m’abstenant de lire mon journal de classe préféré, d’écouter la radio, de regarder la télévision.
A mon retour, misère ! Qu’est-ce que je vois ?
Le chanoine Nicolas, co-prince d’Andorre, que je croyais en pieuse retraite dans la modeste cabane de vacances de Madame Carla dans le Var, surgit de partout. Il morigène les ambassadeurs, fait cliqueter les sabres en Afghanistan, se prépare à une purge drastique dans son petit personnel.
Et surtout surtout, il bafoue des principes que l’on croyait intangibles en discriminant, stigmatisant, expulsant une communauté à composantes sociale, ethnique, religieuse qu’il
déclare criminelle.
Monsieur Brice, celui-là même qui a été condamné par un tribunal pour propos racistes, applique sur le terrain les ordres du chanoine son maître à coups de bulldozers sur les
caravanes.
Monsieur Eric (le traître) complète le travail en enfournant des milliers d’européens, des Roms, dans des avions à destination de Bucarest et Sofia.
Monsieur Bernard du Quai d’Orsay est spécialiste en actions humanitaires et en retournements de vestes. Il y ajoute la casquette de lèche-cul officiel, en prenant la défense de ce pauvre chanoine accusé par les méchants de malmener les
Roms.
Rien ne serait complet sans Madame Roselyne. Fière de ses exploits précédents en démantelant les hôpitaux, en brisant des lances (coûteuses) contre une épidémie de grippe qui lui a fait faux bond, et en prenant en main les Bleus lors de la Coupe
du Monde de football, elle remplit une nouvelle mission. Le chanoine l’expédie aux Antilles : “Va, ma grosse Louloute, va en Martinique, va en Guadeloupe, va extirper ces putains de moustiques et leur dengue qui tue mes lointains sujets !” Elle y va, mais les moustiques et leur dengue étaient déjà là depuis six mois et les princes qui nous gouvernent ne le savaient pas.

Moi, citoyen, électeur, contribuable, médecin et communiste, je sens ma tolérance s’épuiser. Je ne supporte plus le chanoine, ses comparses, ses voyous et ses incapables.

Jacques FRANCK 28 août 2010

Nicolas Sarkozy rend hommage aux forces vives de la Nation.

Posted on : 12-07-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine parle aux citoyens par Jacques Franck.

Le président de Saint-Jean de Latran et chanoine de la République française, en cette avant-veille de fête nationale, s’adressa à ses ouailles et administrés par le canal de Sa télévision :
“Chers fidèles, chers sujets, chers électeurs !
L’heure est grave. Ou plutôt elle le serait si, dans, dans votre aberration, vous cessiez de voir en Moi le sauveur suprême, le remède à tous vos maux. La France a peur. Elle a peur de me perdre. Aussi, putain, écoutez-moi bien et, démocratiquement, fermez vos oreilles à tout autre propos.
La crise économique que nous subissons, bien que chacun sache qu’elle est terminée grâce à Moi, exige des sacrifices de tous. Préparez-vous à un vaste et enthousiasmant mouvement de pauvreté patriotique ! Il sera demandé à chacun d’entre vous un effort : travaillez plus, gagnez moins, et, pour 10% d’entre vous, chômez plus et ne gagnez plus rien du tout
Consommez moins et apprenez les bénéfiques vertus de l’austérité ! Rejetez les conceptions jacobines et archaïques de l’enseignement pour tous ! Fuyez les enseignants budgétivores qui pervertissent les petites têtes blondes (ou crépues, je ne suis pas raciste) de vos enfants, et que nous nous employons à chasser !
Ne vous laissez pas aller à la paresse ! Moi et mes vizirs, nous allons vous permettre d’attendre au moins deux ans de plus, mais ce n’est qu’un début, avant de vous abîmer dans les effluves pernicieux d’une retraite qui n’est qu’incitation à la paresse, mère de tous les vices !
N’attendez-plus de l’État qu’il se substitue à vos responsabilités et vous protège contre les vicissitudes naturelles et, je dirais même,d’ordre divin qui vous accablent, comme la maladie, la misère, les accidents et incapacités divers ! Prenez-vous en main, bordel !
Vous, les agriculteurs, cessez de gémir, et pensez à vos ancêtres, ces paysans français, blanchis sous tous les harnais, et dont la pauvreté était historiquement un titre de gloire !
Je veux maintenant rendre hommage aux forces vives de la nation. Il ne vous sera demandé aucun sacrifice, car vous avez tout donné (ou plus exactement tout pris). Vous les banquiers, que je m’enorgueillis d’avoir sauvés par quelques malheureuses dizaines de milliards d’euros ! Vous les courageux syndicalistes du MEDEF, derrière votre chère patronne Madame Laurence ! Grâce à vous, notre cher pays n’est pas trop pollué par les démagogies des faux syndicalistes de salariés ! Vous, les héros du CAC 40, qui brandissez avec fierté (et bénéfices) le drapeau de la France sur le monde des Bourses des valeurs ! (Le chanoine essuya une larme furtive) Vous, Madame Liliane, à qui le dévouement à vos intérêts a valu un juste chèque de trente millions d’euros (à valoir sur le Trésor public).
Et vous, mes chers ministres, surtout vous, Monsieur Eric (pas le traître, l’autre) si injustement vilipendé pour avoir géré le budget du pays sans haine pour les riches !
Chers fidèles, chers sujets, chers électeurs, je ne terminerai pas ce discours sans un vibrant hommage au vrai mérite !
Je ne citerai que deux modestes exemples de promotions et distinctions récentes dues au seul mérite des leurs bénéficiaires, deux femmes bien de chez nous, je veux dire de notre monde :
Madame Florence – épouse de Monsieur Eric, mais ça n’a rien à voir – figure au conseil d’administration de la maison Hermès, spécialiste du luxe populaire, filiale de le grande et belle entreprise LVMH, de mon ami Monsieur Bernard, un homme laborieux.
Madame Bernadette, épouse de mon prédécesseur Monsieur Jacques, honore de son auguste et un peu sénile présence, le conseil d’administration du même LVMH. Bien sûr, ces deux travailleuses touchent de justes émoluments d’à peine quelques centaines de milliers d’euros.
Chers fidèles, sujets et électeurs, devant ces prémisses d’un renouveau de notre cher et beau pays, nous ne pouvons que crier notre espoir en des jours aussi beaux et aussi fructueux !”

Pour le chanoine Nicolas, Jacques FRANCK 12 juillet 2010

Les élections régionales 2010

Posted on : 15-03-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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La gloire du chanoine par Jacques Franck.

Ce matin-là, la plus grande cloche de Saint-Jean de Latran, à Rome, sonna à toute volée en l’honneur du plus célèbre de ses chanoines. Lui répondirent, dans le lointain Val d’Andorre, les clarines plus modestes mais non moins expressives, des fidèles vaches andorranes, en hommage à leur co-prince. A Paris, par contre, les carillons, occupés sans doute à autre chose, restèrent muets. Tout au plus entendit-on du côté de Neuilly un discret grelot assez peu triomphal.
Monsieur le chanoine Nicolas manda ses dévoués secrétaires et serviteurs, Messieurs Claude (Guéant) et Henri (Gaino), avec ses comparses préférés, Messieurs Brice, Bernard, François, Jean-Louis, ainsi que Mesdames Christine et MAM. Madame Carla, en tant que première dame du pays et représentante du monde des Arts, fut admise au conseil. On prépara des strapontins pour Mesdames Valérie et Rama. Quant à Monsieur Frédéric,(Lefebvre), porte-parole si talentueux, un tabouret lui suffirait. D’un geste empreint de bienveillance quoique non dénué d’autorité, il fit rompre le garde à vous d’usage et s’adressa à eux :
“Mes braves, en ce lendemain d’un succès que nul, sauf les autres, ne contestera, il convient que je parle à mon peuple. Il mérite d’être remercié et encouragé à poursuivre dans la même voie au second tour dimanche prochain !”
Tous applaudirent, Monsieur Frédéric cria “Bis !” avec l’enthousiasme des grands esprits. Seule Madame Rama osa une question :
” Mon chanoine aimé, quel succès allons-nous fêter ?”
” Femme de peu de foi ! Malgré une pauvreté croissante, malgré un chômage jamais vu, malgré le démantèlement de notre industrie et la mort annoncée de notre agriculture, malgré l’enrichissement des plus riches, et je peux me vanter d’y être pour quelque chose, malgré le délabrement de l’hôpital public, malgré les attaques contre les institutions de la République et l’émiettement de notre tissu social, oui, malgré tout ça, au scrutin de dimanche nous avons fait un peu plus du quart d’un peu moins de la moitié des électeurs ! Et vous voudriez ne pas pavoiser !”

Note du rédacteur ; dimanche prochain, il appartiendra à l’ensemble de la gauche de faire définitivement déchanter le chanoine et ses acolytes.

Jacques FRANCK 15 mars 2010

Voyage de Nicolas Sarkozy en Afrique

Posted on : 26-02-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine en Afrique par Jacques Franck.

Le Président-chanoine Nicolas, co-prince d’Andorre et bienfaiteur auto-proclamé de l’humanité, se réveilla illuminé par une idée grandiose (il ne pouvait pas en avoir d’autres).Il passa une main protectrice sur l’aimable croupe de Madame Carla et lui enjoignit d’appeler le Maître des Écuries royales.
“-Ordonne-lui d’atteler immédiatement deux Airbus de fort calibre et deux Falcon 900. Je vais faire un petit tour chez ces bons nègres d’Afrique
-Oui, mon poulet. Mais fais attention de ne pas attraper de mauvaises maladies !”

Arrivé à Libreville, il s’adressa à la population, c’est à dire à Monsieur le Président du Gabon :
“Salut, Ali, fils de feu Omar. Ton père fut toujours l’ami dévoué de la France qui s’incarne en moi, et des flots de pétrole scellèrent cette amitié pendant les 42 années de son règne. C’est toi, Ali Bongo, qui reprends le flambeau, je devrais dire la torchère (il gloussa, satisfait de lui).. Sans moi, il est évident que ton peuple ne t’aurait jamais porté à la magistrature suprême, au pouvoir… total (il gloussa derechef). Et à propos de Total, je sais que tu es, sinon assez intelligent, du moins suffisamment corrompu pour reconnaître, dans cette grande institution, la source du bonheur de ton pays et la satisfaction des actionnaires du mien !”
Il pinça paternellement l’oreille du Président Ali, qui lui fit allégeance avec une ferveur apparemment désintéressée.

Accompagné par Monsieur Bernard, son vizir des Affaires Etrangères, et quelques dizaines de personnalités, journalistes, et thuriféraires, le chanoine s’envola pour Bamako. Le Président du Mali, Amadou Toumani Touré, venait justement d’obtenir la libération d’un otage français détenu par une bande de voyous intégristes. Le discours de Monsieur Nicolas fut, une fois de plus, magistral :
“Artisan de cette libération, avec accessoirement l’aide de mon ami et petit collègue Touré, j’affirme avec force la détermination de la France. Jamais elle ne laissera un de ses citoyens enfermé où que ce soit dans le monde sans réagir souverainement. Je précise toutefois que ça ne s’applique pas à Salah Hamouri, franco-palestinien, qui restera dans sa prison israélienne.
Et, mon cher Amadou, je ne terminerai pas cet hommage au Mali (et à moi) sans rappeler tout le bien que mon gouvernement répand sur ton pays. Par centaines et bientôt par milliers, des Maliens égarés en France sont ramenés dans leur mère-patrie par les charters de mon vizir Monsieur Eric Besson. Bien sûr, ils ne sont pas très contents. Mais je compte sur toi pour leur inculquer le sens de l’identité nationale qui leur fait défaut !”

L’escadrille présidentielle fit route vers Kigali, au Rwanda.
L’accueil fut différent. Le président Paul Kagame ne comptait pas parmi les obligés de la France et ça se voyait. C’est dommage car le chanoine Nicolas se surpassa :
“Cher Popaul, chers Huttus, chers Tutsis, chers génocidaires, chers génocidés ! Oui, je suis à vos côtés, je pleure avec vous les sept ou huit cents mille morts victimes du regrettable malentendu de 1994. Certes, la France aurait pu faire mieux, livrer à vos gouvernants d’alors plus de mitrailleuses, de canons, voire des chars et, pourquoi pas, des avions ! Une telle générosité vous aurait évité de faire usage de machettes et de coutelas, armes barbares et de faible rentabilité. Certes la France aurait pu sauver nombre d’entre vous, intervenir avec ses moyens pour mettre fin plus vite à ce malencontreux affrontement ! Mais quoi, mon cher Popaul, personne n’est parfait !
Il n’est pas trop tôt pour bien faire. Embrassons-nous et établissons entre nos deux grands pays des relations économiques fructueuses. Par exemple, vous nous vendez à prix d’ami votre uranium, et nous vous fournissons des centrales nucléaires de toute beauté. Mieux, tenez, les armes qui sont un élément primordial de votre culture, nous vous les procurerons ! Même les avions, oui, les avions, nous pourrons vous livrer des “Rafale” ! Asseyons-nous autour d’une table et concrétisons notre amitié séculaire !”
Monsieur Paul était un ingrat. Il refusa la main tendue.

Le chanoine, contrarié, regagna le foyer conjugal. “Alors, susurra Madame Carla, tu as fait un bon voyage, mon poulet ?”

Jacques FRANCK 25 février 2010

Le charter du Père Noël

Posted on : 23-12-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le charter du Père Noël par Jacques Franck.

Particulièrement satisfait des services de son ministre de l’Identité Nationale, la chanoine-président le convoqua en son Palais de l’Élysée. Monsieur Besson s’y rendit ventre à terre. Car on ne fait pas attendre un homme qui vous a tiré du néant politique originel pour faire de vous un personnage aussi nuisible.
“Eric, je suis content de toi. Tu as compris et appliqué Ma pensée. La juste notion d’identité nationale s’est emparée de Mon peuple. Nous pouvons désormais séparer le bon grain des vrais Français de l’ivraie qui vient d’ailleurs. En récompense de tes bons et loyaux services, je te fais Père Noël de l’année !” Il lui pinça l’oreille.
L’assistance tiqua un peu sur le mot “loyaux”, qualificatif qui convenait aussi bien à Monsieur Besson que l’Ordre du Mérite à un rat d’égout.
“Grand chanoine notre maître à tous, je te remercie et vais te prouver que ta confiance est aussi bien placée que les économies d’un honnête homme sur les valeurs du CAC 40. En tant que Père Noël nouvellement promu, je vais compléter ton œuvre de purification nationale en éliminant de notre fière communauté les éléments exogènes qui la parasitent et la corrompent. Désormais, nous resterons entre authentiques Français de souche. Gardes, faites avancer le charter !”
Entouré de gendarmes et de CRS, un Boeing 747 prit place devant l’élite de la nation. Le nouveau Père Noël appela les élus (plus exactement les expulsés) :
-Monsieur Bernard, ministre des Affaires étrangères, votre grand-père était letton et votre femme est belge ! Embarquez !
-Madame Fadela, vous êtes née à Clermont-Ferrand, mais votre ascendance n’est pas française pure laine ! Embarquez !
-Madame Yade, à l’évidence vos ancêtres n’étaient pas gaulois ! Embarquez !
-Madame Rachida, bien que bourguignonne, votre généalogie ne fleure pas le terroir ! Embarquez !
-Madame Carla, vous êtes italienne et votre mari est d’origine hongroise! Ermbarquez !
-Et vous, honoré chanoine-président, Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, vous ne pouvez pas prétendre à des racines bien de chez nous. Et votre épouse est italienne ! Embarquez ! Mais pour vous, ce sera en première classe.

Jacques FRANCK 23 décembre 2009

La fête de l’Huma 2009

Posted on : 14-09-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Ce n’est pas seulement pour manger des merguez… par Jacques Franck.

…que 600.000 personnes au moins ont arpenté ce dernier week-end les allées de la Fête de l’Huma. Certes, ils en ont mangé. Et bien d’autres choses aussi. Ils ont applaudi Manu Chao, Julien Clerc et les grandes vedettes venues chanter pour le peuple de la Fête.
Mais ils sont venus également pour se rencontrer, se parler, participer aux innombrables débats qui foisonnaient dans chaque stand, sous chaque chapiteau. Ils sont venus pour dire NON à la politique de misère de Sarkozy, le chanoine de Saint-Jean de Latran et accessoirement président de (pas) tous les Français. Ils ont dit NON au chômage qui se développe. ils ont dit NON aux fermetures d’usines, NON à l’argent public pour les traders escrocs. NON à la fiscalité soi-disant écologique, NON à la sale guerre d’Afghanistan, NON à l’intégration à l’OTAN.
NON aux malfaisants qui nous gouvernent, NON à Madame Bachelot, naufrageuse de la Sécurité Sociale et de l’hôpital public. NON à Monsieur Brice, expulseur d’enfants et chef de basse police, NON à Monsieur Luc, démanteleur de l’Education Nationale. NON à Monsieur Jean-Louis, le clown du développement durable et de l’écologie, qui voudrait bien pouvoir taxer l’air que nous respirons. NON à Monsieur Bernard, vieux retourneur de vestes, vizir des Affaires Etrangères, et liquidateur zélé de l’indépendance du pays. NON à Madame MAM, grande maîtresse de la justice de classe. NON à Monseur Eric, l’homme du budget bon pour les riches et accablant pour les pauvres. (Celui-là, les participants le lui ont dit personnellement, avec une véhémence verbale qui surprend en de tels débats).
Les 600.000, par contre, ont dit OUI à un véritable programme de gauche, n’excluant personne ni aucune composante, sans compromis avec la droite, fût-elle masquée par un faux nez centriste. Sans non plus accepter la prédominance d’un parti à l’appétit dominateur.
Oui, nous étions 600.000 à clamer, avec l’Huma et les communistes, notre désir d’union et de changement. Ce week-end a été bon pour la démocratie.

Jacques FRANCK, un des 600.000