Les crabes du chanoine par Jacques Franck

Posted on : 30-06-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Madame Christine, grande vizire aux finances du chanoine président Nicolas, a été choisie comme remplaçante de Monsieur DSK. A la direction du FMI à Washington et non à l’hôtel Sofitel de New York. Sa place étant disponible, de forts appétits se sont aiguisés chez les vizirs de moindre catégorie. Tout le monde voulait commander à la gestion des sous de la France. Les rapports entre membres du même parti (l’Union pour les Manipulations Présidentielles) évoquaient l’amitié enrte crabes d’un même panier.
Monsieur François Baroin, en charge du Budget, se voyait bien changer d’étage à Bercy et occuper le poste prestigieux rendu disponible. Conscient de sa valeur, il va jusqu’à menacer de démissionner s’il n’est pas promu. La perspective faisait frémir. Reculant devant un tel danger, Monsieur Nicolas lui a accordé la place.
Madame Valérie Pécresse postulait également. Vizire de l’enseignement supérieur et de la recherche, elle contribuait ardemment depuis des années à leur déclin, mais voulait changer d’herbage. Elle tonnait, suppliait, grinçait. Le chanoine ne resta pas sourd à ses misères et lui attribua le ministère du Budget, lot de consolation.
Monsieur Bruno Le Maire, vizir brillant de l’agriculture, se rengorgeait en proclamant urbi et orbi que le chanoine, son maître bien aimé, lui avait promis la place de Madame Christine. Il n’avait pas de mots assez durs pour ses concurrents. Après son échec, il fit éclater sa colère, déclara reprendre sa liberté de parole – dont on ignorait qu’il l’avait abandonnée.
La sérénité et la fraternité de ces hauts personnages fait chaud au cœur de leurs administrés. Il va devenir indispensable de s’en débarrasser.

Jacques FRANCK 30 juin 2011

Sarkozy, Barroso et les Roms

Posted on : 17-09-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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L’égalité sociale par Jacques Franck.

Le chanoine omniprésident et co-prince (simultanément de Saint-Jean de Latran, de la République française et d’Andorre) est un ami du peuple. Du moins d’une partie du peuple, en vertu du principe suivant lequel si on aime tout le monde on n’aime personne.
Décidant de répandre ses bienfaits, il convoqua son conseil restreint. On remarquait Monsieur Eric (pas le traître, mais le vizir du travail et des légions d’honneur), Madame Roselyne, vizire du démantèlement de la Santé, dite affectueusement la grosse Louloute, madame Christine, la vizire sexy de l’Économie et des Fiinances, Madame Nadine, vizire de la famille et parangon de l’intelligence (titre qu’elle partageait avec Monsieur Frédéric Lefebvre). Plus bien sûr Monsieur Brice, l’homme de la tolérance et des libertés.
“Putain ! s’écria le chanoine, je vais rétablir équitablement les sacrifices et les récompenses au sein de mes sujets bien aimés.
Les malades (pourquoi ils gémissent, je me porte bien, moi !), les médecins (ces morticoles qui s’engraissent sur le dos du pauvre monde), les infirmières (ces pétasses qui ne savent pas garder leur rang et qui osent revendiquer au lieu de remplir leur apostolat avec humilité), vont être appelés à cracher au bassinet de la solidarité nationale, pour combler le trou qu’ils creusent sans pudeur depuis trop longtemps. S’ils consomment moins, ils s’en porteront mieux ! Bordel !
Quant à mes vrais amis, les octogénaires de Neuilly, les dévoués militants du MEDEF, les courageux banquiers, les combattants intrépides du CAC 40, les valeureux PDG qui, au soir d’une vie de labeur, ornent leurs chefs d’une retraite chapeau, la France ne les oubliera pas. Pour l’année en cours, ces braves vont se partager un bouclier (fiscal) de 680 millions d’euros.
Ainsi, l’égalité sociale que le monde nous envie éclatera une fois de plus à la face des infidèles et des mécréants !”
Ayant recueilli les applaudissements escomptés, le chanoine partit pour Bruxelles où il exalta la générosité et l’hospitalité de la France envers les populations misérables.

Jacques FRANCK 17 septembre 2010

Happy Birthday, Mr President !

Posted on : 07-05-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Non, je n’évoque pas la célèbre phrase prononcée par la langoureuse Marilyn Monroe lors de l’anniversaire de John Kennedy le 29 mai 1962. Paraphrasant son illustre devancière, Madame Christine Lagarde, à mon avis nettement moins langoureuse, tint le même propos le 6 mai 2009 à la Salle Gaveau. Les amis de Monsieur Nicolas, le célèbre chanoine-président, fêtaient le second anniversaire de son accession au pouvoir.
On ne peut qu’être d’accord avec une si belle envolée.
Happy Birthday, la soirée populaire au Fouquet’s, haut lieu démocratique de la capitale, où le nouveau promu entama un quinquennat tout dévoué à la clientèle habituelle de ce bar des Champs Élysées !
Happy Brthday,le yacht de Monsieur Vincent Bolloré, ancré à Malte, où le Président de tous les Français ne put prendre un bain de foule dans son peuple, qui était resté en France !
Happy Birthday, le Falcon triréacteur du même Monsieur Vincent, à bord duquel son ami Nicolas effectua quelques voyages aux frais de ce patriote dévoué !
Happy Birthday, le ferme bouclier fiscal qui sut si bien abriter l’élite de la France, ses riches, contre les abus d’une solidarité nationale matérialisée par une fiscalité aveugle !
Happy Birthday, le recul du pouvoir d’achat, qui épargne aux plus pauvres la tentation de dépenses inconsidérées !
Happy Birthday, les fermetures d’usines, les délocalistaions, les plans sociaux, qui permettent aux “entrepreneurs” de ne pas galvauder l’argent des actionnaires en salaires inutiles !
Happy Birthday, ces actionnaires qui sont la crème d’une société libérale bien conçue !
Happy Birthday, les fonctionnaires budgétivores et les enseignants d’un autre temps, qui polluent cette société libérale et ne servent à rien !
Happy Birthday, les universités et les hôpitaux qui refusent d’obéir à la seule loi qui vaille, cele du profit !
Happy Birthday, les suicidés de la misère et du stress, les pendus des prisons ! Vous n’aviez plus rien à faire parmi nous !
Happy Birthday, l’indépendance militaire de notre pays ! L’OTAN et le grand frère (big brother) américain sont là pour vous protéger !

Profitez de votre reste, amis et thuriféraires du président-chanoine que vous honorez. Nous hommes et femmes de gauche, nous ferons tout pour pouvoir souhaiter aux peuples de toute l’Europe et du monde entier un bon anniversaire !

Jacques FRANCK

La surprise

Posted on : 03-02-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Je reviens à Paris après un séjour d’une semaine loin de France, là où l’absence de radio, de télé, de journaux me tenait éloigné de toute information et où l’atmosphère présidentielle hexagonale ne pesait pas.
Dans l’avion du retour, j’ai fantasmé. Peut-être vais-je retrouver un pays qui marche sur ses pattes et pas sur la tête ? Peut-être notre peuple a-t-il pris la direction de ses propres affaires ? Peut-être la bande de nuisibles qui, avant mon départ, en assurait la ruine s’est-elle évaporée ? Peut-être même le chanoine Nicolas prend-il une retraite définitive en sa bonne église de Saint-Jean de Latran à Rome ou, à la rigueur, sur le yacht de son ami Bolloré ancré à Malte ? Peut-être ce sera la bonne surprise ?
Il n’y a pas eu de surprise. Le taux de chômage atteignait des sommets. Les mêmes sévissaient toujours. Madame Christine prédisait une aggravation de la misère avec une croissance très négative. Monsieur François, le second couteau du chanoine, prophétisait à Lyon la création de mille (pas un de plus, pas un de moins) chantiers qui donneraient du travail au peuple. On réparerait des cathédrales et on bricolerait de nouvelles lignes de TGV en laissant les vieilles se dégrader. Monsieur Patrick, se rengorgeant de son titre de ministre de la relance, disait qu’on allait voir ce qu’on allait voir.
Mais si. La bonne surprise était là. Plus de deux millions de nos compatriotes avaient crié leur colère et leur détermination le jeudi 29 janvier, par les grèves et les manifs.
Et ce n’était pas fini. L’ensemble des syndicats se préparait à une nouvelle riposte. En fait, Monsieur le ministre de la relance n’avait pas tort : on va voir ce qu’on va voir.

Jacques FRANCK 3 février 2009

Le songe du chanoine

Posted on : 15-01-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Ce soir-là, le président Nicolas était soucieux. Il se tournait et retournait sur la couche conjugale et élyséenne en proie à de sombres préoccupations. Il croyait que ses sujets se détachaient de lui, et les derniers sondages donnaient du poids à ses craintes. Vers une heure du matin, il réveilla sa femme : “Ma brave Carla, donne-Moi un somnifère ! (depuis quelque temps, il se parlait en majuscules)
-Tiens, mon poulet !”
Elle lui introduisit amoureusement dans les oreilles les écouteurs d’un lecteur MP3, où on avait enregistré l’intégrale de son dernier récital. Dès les premières notes, le chanoine s’endormit.
La vie redevint belle. Avec son secrétaire général Monsieur Claude, Madame Christine la Pieuse, celle de la Ville et des SDF (choisie pour ses accointances pontificales), le chef du protocole de l’Élysée, et un émissaire spécial de Monsieur Benoît du Vatican, Monsieur Nicolas prépara son sacre. Il pensait ainsi reconquérir auprès de son peuple l’amour, voire l’adoration qui lui étaient dûs. Madame Christine, celle de la Finance, débloqua les crédits. Monsieur Bernard, celui qui se croyait le grand vizir de la diplomatie, papillonna un peu entre Paris et Rome. Monsieur Eric, celui qui remplaçait Monsieur Brice, expulsa à tout hasard quelques indésirables.
Monsieur le président Nicolas récusa Reims comme lieu du sacre, cet endroit n’avait pas porté chance à Madame Ségolène. Il n’était pas superstitieux, mais on ne sait jamais.
Finalement, on choisit la basilique Saint-Jean de Latran à Rome, où l’impétrant occupait déjà les fonctions de chanoine honoraire.
La cérémonie fut superbe. Monsieur Nicolas, abandonnant son short de jogging, avait passé une cape en hermine sur un complet de Giorgio Armani. Monsieur Benoît, suivi de Monsieur Silvio Berlusconi (qui attendait son tour), s’avança vers lui, portant à bout de bras une couronne de chez Cartier.
“Ach ! Mon cher fils et estimé chanoine, je vais te faire le roi de la fille aînée de mon Eglise !
-Pas de ça, Benoît, s’écria le chanoine, Mon pouvoir ne vient que de Moi !”
Répétant le geste de feu Napoléon Premier lors de son propre sacre face au pape Pie VII, il se saisit de l’objet pour en ceindre son beau front.
La couronne, lui échappant des mains, tomba.

Le bruit réveilla le chanoine. Il vit alors le peuple, hérissé de drapeaux rouges, réclamant du travail, des salaires, de la démocratie. Et ça, ce n’était plus un songe.

Jacques FRANCK 15 janvier 2009

Les vœux du chanoine Nicolas

Posted on : 01-01-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Mes chers fidèles,

Tout d’abord,vous remarquerez que cette fin d’année coïncide avec le début de l’année suivante, et vous admirerez dans ce processus novateur les effets de ma politique de Réforme et de Rupture. Vous noterez également que je m’adresse à vous en tant que fidèles, car je sais que vous me l’êtes tous. J’aurais pu vous appeler “mes chers concitoyens”, mais la fidélité, à l’égal du mérite, est une vertu bien supérieure à la citoyenneté, notion ringarde au parfum de jacobinisme, évoquant les heures sombres de 1789, de la Commune de Paris, du Front Populaire, de mai 68 (il pâlit discrètement sous son bronzage), et autres vicissitudes que traversa jadis et hélas notre cher et beau pays. Mon prédécesseur, le triste Monsieur Chirac, affectionnait de voir en vous ses “chers compatriotes”, et s’en gargarisait. Bien sûr, il m’arrive d’utiliser ce vocable démagogique, mais, grâce à l’Europe qui a l’honneur de servir sous mes ordres depuis six mois et jusqu’à demain, vous êtes tous, européens aimés, mes compatriotes. Sauf les Irlandais, mais moi et le Seigneur tout puissant y mettrons bon ordre avant longtemps.
Donc, mes chers sujets fidèles et méritants, je me présente devant vous la tête haute, les pieds bien campés sur leurs talonnettes, et le cœur plein du bien que je vous fais. Quand je considère mon bilan, malgré la modestie que vous êtes unanimes à me reconnaître, je rougis de fierté.
Le nombre de sans-emplois s’élève à moins de 10% de la population active. On pourra dire que, dix-huit mois après le début de mon règne, 90% des Français ont encore un travail. On prétend que ça ne durera pas et que de nombreux salariés vont rejoindre ces malheureux chômeurs ( larmes dans la voix). Eh bien ! Je peux les assurer qu’ils me trouveront toujours à leurs côtés pour aider leurs patrons ! D’ailleurs, avec mon Plan de relance, je débloque vingt-six milliards d’Euros, oui, je dis bien vingt-six milliards d’Euros, pour les patrons misérables !
Et, à propos des misérables, j’ai appris que seule une toute petite minorité de notre peuple se nourrit dans les soupes populaires ou les Restos du Cœur. Et le nombre de vieillards et de sans-abris qui meurent de froid au bois de Vincennes ou sur les trottoirs parisiens est en régression, grâce à ma subordonnée et amie Madame Christine le Pieuse, incomparable ministre de la Ville. Nous n’en diffuserons d’ailleurs plus le nombre, afin de ne pas donner de mauvaises habitudes aux âmes faibles qui seraient tentées par de telles expériences..
Quant aux banquiers, parlons-en ! J’ai justement stigmatisé leur avidité, leur propension à faire de l’argent avec de l’argent au lieu de l’investir dans la production. Joignant le geste à la parole, je leur ai donné onze milliards d’Euros, avec possibilité de rallonge à trois cents milliards. Comme ça, ces citoyens douteux n’auront plus besoin de capitaliser ou de spéculer : c’est vous, mes chers méritants fidèles, qui leur donnez les sous dont ils ont besoin. Admirable solidarité nationale ! Remerciez-moi, remerciez Madame Christine la Finance !
On me dit que, dans leur égoïsme, certains habitants de ce pays, gens à fibre patriotique sous-développée, se plaignent de la baisse de leur pouvoir d’achat.
Que ne se plaignent-ils plutôt du désir effréné de consommation entretenu par les mauvais bergers des syndicats, des communistes (il frémit) et des démagogues ! Les bas salaires ? Tenez, moi, par exemple, depuis un an et demi, je ne me suis augmenté qu’une seule fois, et je ne vais pas battre le pavé en manifestant !
Mes chers fidèles méritants et sujets, je vais vous parler de la jeunesse. Je vous invite à remercier Monsieur Xavier, qui a su, ou tout au moins essayé de la protéger des vieux démons qui l’encroûtaient dans une facilité funeste, en bardant les écoles et lycées d’enseignants ignares et budgétivores.
Comme vous le savez, ma très chère Rachida, elle, les protège de leurs mauvais instincts en leur construisant des prisons modernes, sans rats et sans cafards. Oui, je dis bien sans rats ni cafards ! Vous noterez aussi que depuis, mettons, au moins huit jours, le pourcentage des suicides dans les établissements pénitentiaires ne s’est pas accru. A mettre également à l’actif de cette femme admirable la diminution drastique des tribunaux, organes haïs de la répression.
Mes méritants et chers fidèles sujets, vous avez devant vous un homme de paix. Sous mon proconsulat, le nombre de soldats et d’officiers partis en Afghanistan combattre les infidèles avec nos alliés américains a augmenté de façon significative. Le nombre de tués aussi. Et je compte sur le charisme de ma personnalité pour impressionner Israéliens et Palestiniens et faire cesser les massacres pour ma plus grande gloire et celle de nos amis Ehud et Tzipni.
La France est devenue terre de culture; Je ne veux pas mentionner la culture des céréales et l’élevage des bêtes à cornes. Nos vaillants paysans, en proie à des difficultés économiques croissantes, sauront les surmonter avec le panache qui a toujours fait la gloire de l’agriculture française. Et eux aussi savent qu’ils peuvent compter sur mon appui moral.
Mais la culture, la vraie, celle de Madame Christine n° 3, s’épanouit comme jamais, aux yeux de ceux qui le croient, par amour pour moi. Quant aux sceptiques, aux blasés, aux ricaneurs, je les plains. Ils passent à côté de l’Histoire (la mienne).
Votre santé, fidèles méritants et chers, placée sous la bienveillante et compétente houlette de Madame Roselyne, elle ne risque rien tant que vous êtes bien portants. Si vous dérogez à ce devoir, vous tomberez entre les mains des médecins, urgentistes, infirmières et autres morticoles, dont je tente de vous protéger en augmentant les franchises et en réduisant tous les remboursements, encouragements à la paresse.
Autre incitation à la paresse, la retraite. Grâce à moi, vous pourrez désormais, vaillants et méritants fidèles, travailler jusqu’à soixante-dix ans. Qui sait ? Peut-être plus.
Encore un mot, à l’orée de cette nouvelle année sainte. La laïcité. A cette invention sectaire qui place la religion en dehors de l’Etat et en fait une affaire strictement privée, je veux substituer une laïcité positive, ainsi que j’ai eu l’occasion de le dire à notre bien-aimé pape Monsieur Benoît (que je salue pieusement au passage). Les religions seront officielles.
Elles jouiront des prérogatives de toues les institutions d’Etat, telles que les écoles et les administrations. De privées, les religions, toutes les religions deviendront publiques.
Le contraire des privatisations, que mes adversaires me jettent à la tête dans leur mauvaise foi.
Je ne saurais terminer mon allocution sans exprimer ma sympathie agissante à cet admirable fleuron de notre peuple, le sel de la terre, cette phalange que le monde nous envie : le MEDEF. Grande est ma fierté de n’être jamais resté sourd aux appels de ces femmes et ces hommes, que j’ai su munir d’un bouclier fiscal les mettant hors de portée des envieux et des méchants.

Mes chers méritants sujets et fidèles, je vous souhaite une année pleine de réformes, de ruptures, en un mot, pleine de Moi.
En attendant, la première cantatrice de France, Madame Carla, va vous interpréter la Marseillaise.

Le chanoine Nicolas

PCC Jacques FRANCK 1 janvier 2009