Affaire Laëtitia: les juges de Nantes ulcérés par Nicolas Sarkozy

Posted on : 07-02-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine et la Justice par Jacques Franck.

Ce matin-là, Madame Carla, cantatrice émérite de la République et first lady officielle du huitième arrondissement, poussait sa chansonnette en prévision des Victoires de la Musique. Son époux Monsieur Nicolas, chanoine de Saint-Jean de Latran, fit une entrée tumultueuse, son beau visage, d’ordinaire si lisse, déformé par une colère qui ne pouvait être que justifiée. Car il ne se trompait jamais.
“Ah ! Les salauds ! Tu te rends compte, non mais tu te rends compte, first de mes deux, de ce qu’ils veulent me faire, à moi ! Mais, bordel, ça ne se passera pas comme çà ! Ils vont voir de quel bois (de justice) je me chauffe !
- Mais qui te fait des misères, mon poulet ?
-Qui ? Putain, qui ? Tu ne lis pas les journaux, tu ne regardes pas la télé, tu n’écoutes pas la radio ! Qui ? Mais les juges de Nantes et de partout ! Sous le prétexte que pour ménager les deniers de l’Etat (et acheter du kérosène pour mon cher Airbus) j’ai supprimé des postes de magistrats, ils laissent courir des repris de justice.
-Des gens comme ton ami Monsieur Brice ?
-Nom de dieu ! Tu ne comprends rien ! Je parle de grands criminels, pas de délinquants patriotes comme mes potes Messieurs Brice et Eric, qui font l’honneur de ma république ! Je vais leur apprendre à vivre, à ces juges ! Ils seront sanctionnés. Désormais, la Justice, c’est moi qui la rendrai. Sous un chêne, comme mon honorable prédécesseur Saint-Louis !”
On vit alors ce que l’on n’avait jamais vu. L’ensemble des magistrats de France se mit en grève. Du moins ceux dont les tribunaux avaient survécu à la purge antérieure administrée par le chanoine et Madame Rachida.

Jacques FRANCK 7 février 2011

Le charter du Père Noël

Posted on : 23-12-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le charter du Père Noël par Jacques Franck.

Particulièrement satisfait des services de son ministre de l’Identité Nationale, la chanoine-président le convoqua en son Palais de l’Élysée. Monsieur Besson s’y rendit ventre à terre. Car on ne fait pas attendre un homme qui vous a tiré du néant politique originel pour faire de vous un personnage aussi nuisible.
“Eric, je suis content de toi. Tu as compris et appliqué Ma pensée. La juste notion d’identité nationale s’est emparée de Mon peuple. Nous pouvons désormais séparer le bon grain des vrais Français de l’ivraie qui vient d’ailleurs. En récompense de tes bons et loyaux services, je te fais Père Noël de l’année !” Il lui pinça l’oreille.
L’assistance tiqua un peu sur le mot “loyaux”, qualificatif qui convenait aussi bien à Monsieur Besson que l’Ordre du Mérite à un rat d’égout.
“Grand chanoine notre maître à tous, je te remercie et vais te prouver que ta confiance est aussi bien placée que les économies d’un honnête homme sur les valeurs du CAC 40. En tant que Père Noël nouvellement promu, je vais compléter ton œuvre de purification nationale en éliminant de notre fière communauté les éléments exogènes qui la parasitent et la corrompent. Désormais, nous resterons entre authentiques Français de souche. Gardes, faites avancer le charter !”
Entouré de gendarmes et de CRS, un Boeing 747 prit place devant l’élite de la nation. Le nouveau Père Noël appela les élus (plus exactement les expulsés) :
-Monsieur Bernard, ministre des Affaires étrangères, votre grand-père était letton et votre femme est belge ! Embarquez !
-Madame Fadela, vous êtes née à Clermont-Ferrand, mais votre ascendance n’est pas française pure laine ! Embarquez !
-Madame Yade, à l’évidence vos ancêtres n’étaient pas gaulois ! Embarquez !
-Madame Rachida, bien que bourguignonne, votre généalogie ne fleure pas le terroir ! Embarquez !
-Madame Carla, vous êtes italienne et votre mari est d’origine hongroise! Ermbarquez !
-Et vous, honoré chanoine-président, Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, vous ne pouvez pas prétendre à des racines bien de chez nous. Et votre épouse est italienne ! Embarquez ! Mais pour vous, ce sera en première classe.

Jacques FRANCK 23 décembre 2009

La candidature de Rachida Dati aux élections Europeennes : un mauvais rêve ?

Posted on : 02-06-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le placard par Jacques Franck.

Le chanoine n’était guère satisfait de Madame Rachida. Après deux ans de services, elle avait hissé son impopularité à un niveau rarement atteint, même par un ministre joignant à ce point l’arrogance à l’incompétence. Il la fit convoquer en son palais. Elle se présenta devant son maître ornée d’un nouvel ensemble de toute beauté fraîchement issu de la Maison Dior, spécialisée, comme nul ne l’ignore, en vêtements de travail bon marché.
Le chanoine réprima un sifflement admiratif et se contenta de ne lui pincer que l’oreille, sacrifiant ainsi à une vieille tradition impériale.
“Rachida, j’ai de grandes ambitions pour toi ! Tu me représenteras au Parlement européen et veilleras à ce que cette bande de guignols nous confectionne une Europe de Réformes et de Ruptures conforme à mes grands projets. L’Europe sera sarkozyenne ou ne sera pas. J’ai dit !”
En son for intérieur, il aurait bien mis son interlocutrice dans une poubelle, mais ces choses-là ne se font pas. Il choisit donc un placard et la plaça d’office en seconde position sur la liste UMP de l’Ile de France. Juste après Monsieur Michel, un ministre un peu falot. Ça ne mangeait pas de pain.
Le 8 juin, dûment élue, Madame Rachida la rage au cœur, quitta son atelier de la Place Vendôme. Elle remit au concierge les clés, avec la balance et le glaive de la Justice. Sans oublier les Sceaux de la République, dont elle n’avait plus la garde. Elle conserva le landau de sa fille.
Escortée par douze gorilles et par sa baby-sitter, elle s’envola pour Strasbourg, promettant de se venger sur les Européens de l’affront que lui infligeait le chanoine.
Elle se vengea bien. Elle fut députée comme elle avait été ministre. En déployant la même incompétence et la même méchanceté. L’Europe ne s’en relèva pas.

Amis républicains et démocrates, conjurez ce mauvais rêve. Envoyez dimanche au Parlement européen le maximum de députés du Front de Gauche. Neutralisez les Rachida et autres séides du chanoine.

Jacques FRANCK, le 2 juin 2009

Les bracelets électroniques en maison de retraite

Posted on : 31-05-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les vieux et le progrès par Jacques Franck.

Jusqu’au XIX° siècle, une aimable tradition mettait la société à l’abri des trublions en enfermant et en enchaînant ses rebuts : les malades mentaux, les filles perdues, les classes dangereuses (entendez par là les ouvriers), les vieillards. On avait prévu à cet effet des institutions diverses, asiles, prisons, bagnes, hospices. Tout ça fonctionnait harmonieusement, à la satisfaction des classes non dangereuses.
Puis les mœurs se sont relâchées. Tout ce joli monde s’est éparpillé dans la nature, mettant en péril, sinon la sécurité, du moins la bonne conscience des braves gens. Ils perçurent, dans la liberté des dits rebuts, un signal alarmant : leur société n’atteignait plus la perfection dont ils se rengorgeaient.
Les vieillards devenaient indécents, les pauvres surtout. Ils s’obstinaient à vivre au delà des limites que l’ordre des choses leur avait assignées jusqu’à présent. Comme il fallait bien les mettre quelque part, on affina la notion d’hospice. On vit pulluler les maisons de retraite. Je me garderai d’en critiquer le principe et d’en nier l’utilité. Mais en ambiance libérale et même ultra-libérale, il y a là une excellente occasion, pour les propriétaires de tels établissements (particuliers ou groupes financiers) de placements fort rémunérateurs. A condition toutefois de ne pas multiplier les frais inconsidérés, tels qu’une débauche de personnels de soins et de surveillance.
Comment alors éviter fugues et espiègleries chez des individus ne se contrôlant pas toujours très bien ?
Amis de l’ordre, rassurez-vous : les dirigeants de certaines maisons ont trouvé la solution. L’exemple vient de haut. S’inspirant des méthodes prônées par le chanoine et Madame Rachida en matière pénitentiaire, ils munissent leurs pensionnaires de ces fameux bracelets électroniques, qui maintiennent sous surveillance constante leurs heureux porteurs. Et ça coûte moins qu’une aide soignante.

Gambadez, joyeux vieillards : Big Brother ne vous quitte pas des yeux.

Jeannine FRANCK Enseignante
Jacques FRANCK Médecin et vieillard le 31 mai 2009

Séquestration de patrons et prises d’otages de salariés

Posted on : 09-04-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine et les otages par Jacques Franck.

Des ouvriers menacés d’être jetés à la rue sous prétexte de crise, de délocalisation, de risque de chagrin pour les actionnaires, de plan anti-social, ça se voit tous les jours. Ce genre d’espièglerie patronale fleurit impétueusement sous le règne de Monsieur Nicolas. Nombre d’ “entrepreneurs”, pour punir leurs salariés de leur propre incompétence et de leur cupidité, les prennent ainsi en otages. Monsieur Nicolas verse une larme de crocodile mais voit là un élément normal des rapports sociaux.
Il arrive que ces salariés, afin de se faire mieux entendre, gardent une journée avec eux un pauvre patron, qu’ils ne privent ni de nourriture, ni de sommeil, ni d’emploi.Ils ne poussent pas sa famille à la misère. Ils ne le ruinent pas. Ils poursuivent simplement les négociations, et le relâchent toujours.
Le chanoine hurle alors à la séquestration. Il dénonce une prise d’otage. Il brandit les lois de la République (oubliées dans le cas précédent). Il menace. Il réprime.
Il a raison. Seuls les adeptes de Madame Parisot ont le droit de choisir leurs otages. Et seuls ceux de Madame Rachida et de Monsieur Luc Besson bénéficient du droit régalien d’incarcérer qui leur déplaît.
Quant au chanoine Nicolas, il bénit les bons et fustige les mauvais.
Jusqu’au jour où le peuple se réappropria ses droits.

Jacques FRANCK 9 avril 2009

Les femmes

Posted on : 09-03-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Samedi soir, sur France 2, j’ai vu paraître une magnifique créature, vêtue et maquillée comme chaque femme qui se respecte devrait l’être. Elle, au moins, ne se laissait pas intimider par la soi-disant crise. La grâce de ses gestes et l’aisance de ses propos proclamaient que, sous la bienveillante férule du chanoine-président Nicolas, les femmes ne sont plus soumises à la moindre tutelle. Elles ont un libre accès aux médias de la République. Surtout si elles vont dans le sens du discours officiel.
Malgré sa modestie notoire, cette dame énumérait ses succès. En moins de deux ans, elle avait mis en œuvre trente réformes importantes. Pas une de moins. On lui devait notamment un vaste programme immobilier (de prisons), le maintien en pension complète de condamnés en fin de peine (soit la perpétuité pour tout le monde ou presque), un projet de loi exaltant la convivialité contre l’individualisme qui tue l’esprit social (en gardant les cellules collectives). C’est aussi à elle qu’incombait la suppression de nombreux tribunaux, qui provoqua la protestation égoïste des juges et des avocats de tout le pays. Et sous son administration, le taux de suicides en milieu carcéral fonctionne comme un bon élément régulateur de la démographie pénitentiaire.
Mais désireuse de poursuivre une carrière politique si joliment entamée, elle se préparait à déposer le glaive de la Justice au magasin des accessoires et à faire don de sa personne à l l’Europe. Merci pour l’Europe Madame Rachida. Et bonne fête aux femmes vaniteuses, brutales et incompétentes.

Nous connaissons bien également une autre grande dame, Madame Laurence, infatigable syndicaliste, toujours sur la brèche. Ce n’est pas elle qui laissera passer la moindre augmentation du SMIC, qui tolèrera un débordement salarial, qui s’opposera à un licenciement, qui fermera les yeux sur un petit avantage social. Comme elle n’est que bonté, elle aime déposer un bisou fraternel et approbateur sur les joues du chanoine ou de ses comparses. Si j’étais inscrit au CAC 40, je brûlerais chaque jour un cierge à Sainte Laurence. Bonne fête aux femmes prédatrices.

Il est heureusement d’autres femmes : les infirmières, les enseignantes, les ouvrières, les chômeuses, celles que l’on appelle “femme au foyer”, les secrétaires, les chercheuses, les demoiselles de magasin, les étudiantes, les conductrices d’autobus, les retraitées, les religieuses (pourquoi pas ?), les femmes de ménage, les dentistes, les artistes, les cuisinières, les parlementaires (surtout celles de gauche, mais les autres aussi), les dompteuses de cirque, les charcutières, les taxidermistes (c’est plus rare), les filles de salle, les filles de joie, les perceptrices, les chaisières, les journalistes. Et aussi toutes mes amies (elles sont nombreuses), mes camarades (elles sont innombrables), mes belles-filles (en nombre restreint). Et, évidemment, ma femme.
A toutes celles-là je dis “Bonne fête, les femmes !” et je les embrasse.

Jacques FRANCK 8 mars 2009