Visite surprise de Nicolas Sarkozy en Seine-Saint-Denis

Posted on : 26-06-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

Mots-clefs :, , , , , ,

0

Le chanoine, le courage, et la modestie par Jacques Franck.

Le président Nicolas, chanoine de Saint-Jean de Latran, informa
la cour de son désir d’aller voir son bon peuple à Saint-Denis. Ses conseillers, n’osant manifester ouvertement leur désapprobation, toussèrent discrètement. Seul Monsieur Claude Guéant, le favori, parla et suggéra à son maître de se rendre plutôt à Neuilly. N’écoutant que son courage, le chanoine persista et fit route vers la ville où sont enterrés les rois de France. “Peut-être, se dit-il en son for intérieur, peut-être pourrai-je retenir une place dans la basilique pour plus tard, beaucoup plus tard !”
Bercé par cette douce perspective, il se prépara à répandre sa bénédiction sur la population. Mais celle-ci, dans sa noire ingratitude, n’aimait pas le chanoine et le lui fit savoir. Un quidam osa même proférer des mots désagréables à son encontre. Heureusement, Monsieur Nicolas ne se déplaçait pas sans une solide escorte de sbires et de spadassins. Ils s’emparèrent du malotru et entreprirent de lui apprendre la politesse par leurs moyens contondants habituels.
Un cameraman de France 3 passait par là. Il allait fixer la scène pour l’éternité quand les mêmes sbires (ou spadassins) l’en dissuadèrent par une bonne baffe et la neutralisation de sa camera. Trop modeste, le chanoine ne désirait pas paraître sur les écrans dans ses pompes et ses œuvres ce jour-là.

Jacques FRANCK 26 juin 2010

Les élections régionales 2010

Posted on : 15-03-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

Mots-clefs :, , , , , , , , , ,

0

La gloire du chanoine par Jacques Franck.

Ce matin-là, la plus grande cloche de Saint-Jean de Latran, à Rome, sonna à toute volée en l’honneur du plus célèbre de ses chanoines. Lui répondirent, dans le lointain Val d’Andorre, les clarines plus modestes mais non moins expressives, des fidèles vaches andorranes, en hommage à leur co-prince. A Paris, par contre, les carillons, occupés sans doute à autre chose, restèrent muets. Tout au plus entendit-on du côté de Neuilly un discret grelot assez peu triomphal.
Monsieur le chanoine Nicolas manda ses dévoués secrétaires et serviteurs, Messieurs Claude (Guéant) et Henri (Gaino), avec ses comparses préférés, Messieurs Brice, Bernard, François, Jean-Louis, ainsi que Mesdames Christine et MAM. Madame Carla, en tant que première dame du pays et représentante du monde des Arts, fut admise au conseil. On prépara des strapontins pour Mesdames Valérie et Rama. Quant à Monsieur Frédéric,(Lefebvre), porte-parole si talentueux, un tabouret lui suffirait. D’un geste empreint de bienveillance quoique non dénué d’autorité, il fit rompre le garde à vous d’usage et s’adressa à eux :
“Mes braves, en ce lendemain d’un succès que nul, sauf les autres, ne contestera, il convient que je parle à mon peuple. Il mérite d’être remercié et encouragé à poursuivre dans la même voie au second tour dimanche prochain !”
Tous applaudirent, Monsieur Frédéric cria “Bis !” avec l’enthousiasme des grands esprits. Seule Madame Rama osa une question :
” Mon chanoine aimé, quel succès allons-nous fêter ?”
” Femme de peu de foi ! Malgré une pauvreté croissante, malgré un chômage jamais vu, malgré le démantèlement de notre industrie et la mort annoncée de notre agriculture, malgré l’enrichissement des plus riches, et je peux me vanter d’y être pour quelque chose, malgré le délabrement de l’hôpital public, malgré les attaques contre les institutions de la République et l’émiettement de notre tissu social, oui, malgré tout ça, au scrutin de dimanche nous avons fait un peu plus du quart d’un peu moins de la moitié des électeurs ! Et vous voudriez ne pas pavoiser !”

Note du rédacteur ; dimanche prochain, il appartiendra à l’ensemble de la gauche de faire définitivement déchanter le chanoine et ses acolytes.

Jacques FRANCK 15 mars 2010

Monsieur Nicolas et les subprimes

Posted on : 02-10-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

Mots-clefs :, , , ,

0

En ce temps-là, Monsieur Nicolas n’était pas encore chanoine. Ni même Président de la République. Mais il aspirait à le devenir, et, à cet effet, multipliait les promesses à ses futurs sujets. Ainsi, en avril 2007, dans son amour pour le petit peuple et son désir d’assurer à tous un logement décent, il aborda le problème de la propriété. Il n’était pas contre, et avait donné de multiples preuves de son attachement à cette institution, notamment dans ses achats et reventes d’appartements en son fief de Neuilly.
Il voulait que chacun puisse bénéficier de pareilles félicités et faire de chaque Français un propriétaire. Y compris les plus pauvres. “Il suffit de leur consentir un crédit garanti par la valeur de leur bien, sans passer par les complications des prêts hypothécaires !” En clair, un retard dans le paiement des mensualités, et la banque devient propriétaire. Et le “mauvais payeur”; expulsé, n’a plus qu’à s’acheter une tente et la planter sur le trottoir.Le système avait fait ses preuves aux USA, en jetant à la rue des millions de nouveaux ex-propriétaires.
Monsieur Nicolas avait inventé les “subprimes” à la française.

Jacques FRANCK 2 octobre 2008