La Santé publique

Posted on : 10-02-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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La nocivité d’un pouvoir se mesure au peu de cas qu’il fait de la santé de ses citoyens. Et à la bienveillante sollicitude qu’il déploie envers les puissances financières – pour le compte desquelles il gouverne.
Avec les projets de lois régissant les hôpitaux et le secteur des soins en général, nous sommes gâtés.
Madame Roselyne, pharmacienne angevine et bras séculier du chanoine Nicolas, s’emploie à combler les désirs de son maître, à défaut de ceux des soignants et des soignés. Ouvrons en partie le catalogue de ses bienfaits :
-Le budget des hôpitaux publics est massivement réduit.
-On va supprimer 20 à 30.000 emplois. Quand on considère l’insuffisance criante en médecins et infirmières qui affecte déjà les établissements publics, il ne restera plus grand monde auprès des malades.
-L’hôpital sera transformé en structure de type commercial, vouée à faire du profit. Son directeur, devenu “entrepreneur”, aura la haute main sur la rentabilité de ses subordonnés. “Chirurgiens, opérez beaucoup, opérez vite, opérez cher, rapportez ou allez vous faire voir ailleurs !”
-Il n’y aura plus de patients mais des clients, à qui on demandera une participation financière substantielle, “pour ne pas creuser le trou de la Sécu”.
-Nombre d’hôpitaux de proximité, en province (Tourcoing) et à Paris (Broussais, Saint Vincent de Paul, etc), disparaîtront parce que non rentables.
-Une grande place sera offerte au privé; La “Générale de Santé”, véritable trust de cliniques et hôpitaux commerciaux, a versé à ses actionnaires 450 millions d’euros. Elle veut plus. Pour ça, elle peut compter sur le chanoine et Madame Roselyne.
-Les centres de santé deviendront des maisons de santé privées. On fermera ceux qui ne rapportent pas.

Ce n’est pas un cauchemar, ni une anticipation genre science-fiction. La marchandisation intégrale de la médecine est pour demain. Comme d’autres projets du gouvernement du MEDEF, elle doit avorter devant la colère, les manifestations, l’indignation des associations et des usagers, l’honnêteté des parlementaires. Ils ne sont pas tous des “godillots” prêts à voter n’importe quoi.
Les communistes ne seront pas les seuls opposants à ces lois scélérates.

Jacques FRANCK Médecin 10 février 2009

La Santé et les Affaires

Posted on : 12-01-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Nicolas est un homme soucieux de la santé de ses administrés. En bon chef de famille et chanoine affectueux, il ne craint pas de les admonester s’ils ne se comportent pas en sujets responsables. Ils se doivent d’être ménagers de l’argent de la Sécurité Sociale (qui est le leur), et de s’abstenir d’être malades. Il n’hésite pas à tonner contre les soignants, incompétents et gaspilleurs.
A Strasbourg, présentant ses vœux paternels au personnel médical et administratif de l’hôpital, il les gratifia, non pas des crédits que ces impertinents réclamaient, mais d’une leçon magistrale d’économie de la santé. Il expliqua (aux quelques uns qui ne manifestaient pas) qu’il n’y aurait pas un centime de plus. Dans sa sagesse universelle, il leur enjoignit de mieux gérer leur budget au lieu de réclamer plus de médecins, plus d’infirmières, plus de matériel.
Avec son second bistouri Madame Roselyne, il souhaite organiser l’hôpital sur le modèle des entreprises privées, mettre à sa tête des “managers” (comme chez Mac Do), et faire du profit le but ultime des soins. La notion de guérison à tout prix est devenue ringarde.

Le gouvernement britannique vient de décider de ne plus rembourser les traitements médicamenteux des cancers. Ne le dites surtout pas à notre président-chanoine. Ça le rendrait jaloux et lui donnerait des idées.

Jacques FRANCK 12-01-2008

Madame Roselyne et la garde à vue

Posted on : 26-12-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les personnels hospitaliers (infirmières et médecins) travaillent dans des conditions matérielles et psychologiques dangereuses : insuffisance numérique, surmenage, surexploitation, réductions de crédits. Les plans de restructuration, de restrictions, de démantèlement des établissements publics de soins s’inscrivent dans une perspective générale de liquidation de toutes les activités non marchandes. Ils illustrent spectaculairement le programme gouvernemental. La rareté des accidents est dûe au dévouement et à la compétence de ces personnels. Soyons justes : les prédécesseurs du chanoine-président avaient déjà préparé le terrain.
L’accident survient, un enfant est mort. Le pouvoir et les médias se déchaînent. Avant tout début d’enquête médicale, judiciaire ou administrative, qui voit-on surgir devant les caméras de télévision ? Madame Roselyne en personne, celle qui se croit ministre de la Santé. Filmée sous son angle le plus avantageux, elle commente, juge, pontifie. Elle parle d’erreur humaine, jetant ainsi le discrédit sur une infirmière sans rien savoir. Réaction immédiate des “autorités” : garde à vue. Pas de Madame Roselyne, bien sûr. L’insuffisance ministérielle grave n’est pas un crime, ni même un délit (ça se saurait). Mais de l’infirmière qui aurait fait une erreur.
Il ne s’agit pas de sous-estimer le caractère dramatique de cet accident. Mais le traitement a priori répressif d’un événement n’est pas acceptable. Surtout si cet événement survient dans un contexte de destruction du tissu social.

Jacques FRANCK Médecin 26 décembre 2008

Le plan social

Posted on : 25-11-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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L’Entreprise se trouvait en proie à des difficultés. Pourtant, le travail ne manquait pas. Les salariés étaient confortablement payés, en espèces et en nature. Ils semblaient satisfaits de leurs emplois et ne s’en plaignaient jamais. Les clients et les actionnaires (c’était les mêmes), eux, se plaignaient beaucoup. L’entreprise avait son siège principal dans le huitième arrondissement de Paris mais son activité s’exerçait en plusieurs sites décentralisés de la capitale suivant les spécialités.
De mois en mois, les performances de l’Entreprise s’enfonçaient dans la médiocrité. Les actionnaires et la clientèle manifestaient leur colère. Il n’était plus tolérable de supporter le mépris, l’avidité, l’arrogance de la trentaine de personnages qui faisaient si mal tourner la boîte.
Un jour, les soixante millions de clients et d’actionnaires qui subventionnaient l’Entreprise décidèrent de mettre un terme à cette catastrophe. S’en abstinrent toutefois quelques milliers de personnages qui, à l’abri de leur bouclier fiscal, se trouvaient bien de la situation.
Les représentants de la majorité du peuple, suivis d’une foule immense arborant des drapeaux CGT, FO, CFDT, PCF et autres pieuses organisations, se présentèrent chez le PDG, rue du Faubourg Saint-Honoré, au lieu dit “L’Élysée”. Ils signifièrent au locataire principal son expulsion et le licenciement de tous ses collaborateurs. Un plan social fut prestement élaboré, ménageant les intérêts de tous et assurant une reconversion immédiate en fonction des compétences (ou incompétences) de chacun.
-Le président Nicolas sera délocalisé à Rome, afin d’y exercer ses fonctions de chanoine à temps plein.
-Madame Christine (Lagarde) bénéficiera d’un stage d’arithmétique élémentaire dans une école du douzième arrondissement, près de Bercy où elle a tant nui.
-Madame Rachida ira se perfectionner dans l’art de la magistrature en balayant le tribunal d’instance de Chalon sur Saône. Elle sera toutefois autorisée à effectuer quelques vacations de mannequin auxiliaire chez Christian Dior.
-Madame Christine (Boutin), entrera au couvent.
-Monsieur Bernard (Kouchner) pose problème. Trop dépassé pour exercer la médecine, trop nul pour faire carrière dans la diplomatie, il sera condamné à passer le reste de ses jours en compagnie de son épouse, madame Christine (pas la même que les précédentes). Il aura le droit, vu ses antécédents dans l’humanitaire, de porter des sacs de riz sur l’épaule au profit des peuples émergents.
-Monsieur Xavier (Darcos) apprendra à changer les couches-culottes des petits enfants d’une maternelle.
-Madame Roselyne (Bachelot), ne sachant rien faire, ne fera rien.
- Même motif, même affectation pour Monsieur Jean-Louis (Borloo).
-Madame Fadela Amara enseignera la “glandouille” aux jeunes et aux vieux des banlieues.
-Monsieur Hervé (Morin), faux spécialiste des choses militaires, nettoiera les latrines des casernes
Enfin Madame Michelle (Alliot-Marie), elle, restera au Ministère de l’Intérieur, affectée à la circulation au coin du boulevard Haussmann et de la rue Lafayette.

Et le peuple ? il pourra enfin s’occuper de ses affaires.

Jacques FRANCK 25 novembre 2008

Les libéralités de Monsieur Nicolas

Posted on : 22-10-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Nicolas, ayant abjuré le capitalisme, ses pompes et ses œuvres, décida de faire profiter son bon peuple de sa générosité. Il installa un bureau de bienfaisance à l’Élysée et y siégea en personne. Derrière lui, inclinés respectueusement, se tenaient Monsieur Eric et Madame Christine, les deux vizirs des finances amis des pauvres, flanqués des deux Xavier (celui du chômage et celui du démantèlement de l’Education), de Madame Roselyne, qui se croyait compétente en tout et ne l’était en rien, de Madame Rachida, grande Maîtresse de l’injustice, de Monsieur Hervé, vizir des militaires, de Monsieur François, officiellement premier couteau et concrètement cinquième roue du carrosse de l’Etat. Devant Monsieur Nicolas, les caméras de TF1 et des autres chaînes privées, celles qui perçoivent les pactoles de la pub, fixaient l’événement pour l’éternité..
Le Chef se racla la gorge, cracha par terre, orna son beau visage de quelques tics, et déclara la séance ouverte. Les délégations du peuple furent admises une à une.

Les chômeurs entrèrent.
“Monsieur le Président, ça ne va pas. Les portes des entreprises se ferment devant nous. Les jeunes de moins de 25 ans ne trouvent plus de travail. Les vieux de plus de 25 ans sont jetés. Nos emplois filent en Ukraine ou en Chine. On nous supprime nos allocations si on refuse trois fois un salaire de misère à 350 kilomètres de chez nous. On nous traite de paresseux et de profiteurs. Nous sommes près de trois millions dans votre royaume. Vous qui êtes tout puissant, mettez un terme à ces scandales !”
-Ah ! Mes bons amis ! Je voudrais bien ! Mais les caisses de l’Etat sont vides. Mesurez plutôt votre chance : il vaut mieux être chômeur que mort et, Dieu merci (il se signa), vous êtes bien vivants. Et puis j’ai une bonne nouvelle pour vous : Votre nombre va bientôt diminuer. J’ai décidé de rayer de vos listes un grand nombre de bouches inutiles. J’ai dit ! Claude, faites entrer les salariés.”

Une longue cohorte en bleus de travail, en blouses blanches, en complets vestons, ou en robes ne portant même pas la griffe de Christian Dior pénétra bruyamment, portant des drapeaux rouges. Monsieur Nicolas tiqua et murmura en son for intérieur : “Putain, je vais boire le calice jusqu’à la lie !”
Monsieur Bernard s’adressa au souverain au nom des salariés :
“Monsieur 53% ( réduit à 35% par les derniers sondages), depuis le début de votre proconsulat, notre situation devient intenable. Nos salaires ne bénéficient pas du moindre réajustement. Notre niveau de vie dégringole sans le moindre parachute, doré ou pas. Nos acquis sociaux sont sournoisement rongés sous prétexte de “rupture”. Vos histoires d’heures supplémentaires, c’est du pipeau. Nous travaillons plus pour gagner moins. La part des salaires dans le revenu national s’amenuise constamment. La sécurité de l’emploi n’existe plus. Chez Renault, chez Ford, à la Redoute, dans mille autres entreprises, on nous traite comme des Kleenex. Si ça continue, on va tous rejoindre nos prédécesseurs, nos camarades chômeurs. Vous et vos amis du MEDEF, vous tenez les cordons de la bourse et de la Bourse. Vous avez les moyens de faire cesser ces injustices !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides, et celles du Patronat (il se signa encore) aussi ! Claude, faites évacuer la salle, puis appelez les suivants.” Les CRS rétablirent promptement l’ordre (républicain).

On vit alors apparaître les malades, les médecins et les infirmières.
“Président de tous les Français bien portants, nous allons mal et irons de plus en plus mal. Les réductions de remboursements, les franchises médicales, les fermetures de services, la destruction du maillage hospitalier du pays, les conditions de travail et les rémunérations du personnel, le développement des établissements privés au détriment du service public, on en passe et des pires, ça ne va pas arranger l’état de vos assujettis, sauf les plus riches !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides, et le triste trou de la Sécu se creuse de jour en jour. Hélas, par votre faute. Votre incivisme manque de dignité. Cessez de vous appesantir sur vos petits bobos, vous irez mieux et vous coûterez moins cher . Malades imaginaires !”
Les malades se retirèrent en gémissant, accompagnés par les médecins, stéthoscopes en berne.

Place aux jeunes. Un cortège bruyant d’écoliers, de lycéens, d’étudiants et d’enseignants comparut. Monsieur Nicolas n’aima pas ça, ses acolytes encore moins. Ils tonitruèrent brièvement :
“Ennemis du bon savoir, arrêtez vos méfaits ! Vous faites réforme sur réforme, vous cumulez incohérences et démagogie, vous vous agitez dans les médias, vous vous prétendez les meilleurs, vous vous gargarisez du budget de l’Éducation nationale et, en finale, vous supprimez des dizaines de milliers de postes d’enseignants. Vous croyez que l’Éducation nationale s’en portera mieux ? Vous allez faire de la France une nation d’ignares, à votre image !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Débarrassez-moi le plancher ! Michelle, agissez !” Michelle obéit comme toujours et fit intervenir les bras armés de la sagesse démocratique.

On perçut un froufrou de robes et on vit de grandes envolées de manches. Juges et avocats entrèrent majestueusement dans le prétoire. Ils n’avaient pas l’air content.
“Nous nous présentons devant vous en tant que plaignants. Pour rendre une meilleure justice, vous supprimez les tribunaux. Pour rétablir la sécurité, vous remplissez les prisons. Pour enthousiasmer la jeunesse, vous en arrivez à criminaliser les moindres pets de travers. Vous, président ancien avocat, et votre garde de je ne sais quels sceaux, ancienne magistrate, vous nous faites honte ! Rendez la justice aux juristes !”
–”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Vous n’avez rien compris à la Réforme et à la Rupture ! Tous au trou ! Rachida, fais sortir les accusés !”

Un bruit de bottes et des cliquetis de sabres se firent entendre., on tira même un ou deux coups de canon. “Nom de Dieu, proféra Monsieur Nicolas, eux aussi !” Les soldats, sous-officiers, officiers, généraux défilèrent devant l’aréopage présidentiel. Du haut de son char Leclerc, un colonel tonna :
“Monsieur le commandant en chef des Armées, vous ne voulez plus de casernes. Par votre faute, il n’y aura plus ni troufions ni bidasses. Il ne restera que des James Bond, des unités spéciales et des satellites d’observation. On ne protégera plus la pays, on ira guerroyer en Afghanistan pour le compte des Américains !”
-”Ah ! Mes bons amis ! Les caisses de l’Etat sont vides ! Rompez !”

Vinrent alors les sans logis.
“Nous couchons sous des tentes, sur les trottoirs, dans le métro, dans des autos. On nous chasse de nos appartements parce que nos sommes pauvres. Vous voulez faire de la France une nation de propriétaires, à coups de “subprimes”, probablement. Votre comparse Madame Christine (pas la même que précédemment) tente de réduire le nombre des logements sociaux. Monsieur le Président de Neuilly, vous aimez tant la misère des autres ?”
-”Aux suivants !” ordonna Monsieur Nicolas.

Les suivants étaient les sans papiers. Il ne prit pas la peine de les écouter.
“Brice, expulse-moi ces gens-là!”
On les entassa dans une escadrille de charters qui s’envolèrent harmonieusement vers les quatre coins du monde.

Le dernier groupe s’achemina. Monsieur Nicolas les fit asseoir et fit circuler des rafraîchissements. Ils exprimèrent leurs doléances :
” Aimé et estimé chanoine ! On ne peut pas dire que nous sommes vraiment pauvres, non. Mais personne n’est parfait et certains d’entre nous ont fait quelques petites conneries,rien de grave, des vétilles, qui nous ont coûté une poignée de milliards d’euros. Alors, si vous voulez nous donner un coup de main, nous vous en serions reconnaissants. Comme d’habitude.”
-”Ah ! Mes chers, mes bons amis les banquiers ! Je ne vais pas laisser se pérenniser une situation aussi douloureuse. Tenez, voici dix milliards d’euros. Non, dix milliards et demi. Vous rembourserez quand vous pourrez. Avec des intérêts à prix d’amis. Et si ce n’est pas suffisant, ne vous gênez pas, je peux tenir à votre disposition un peu plus de trois cents milliards d’euros. Non, ne me remerciez pas. Je sais que je peux compter sur vous comme vous sur moi !”

Et la séance s’acheva dans l’euphorie de tous. Sauf du peuple.

Jacques FRANCK 22 octobre 2008

Les compétences

Posted on : 18-05-2008 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le grand Maître de l’Education Nationale, Monsieur Xavier – une intelligence – a déclaré le 17 avril que les lycéens – des petits cons – se trompaient. La suppression des enseignants – des bons à rien – ne changerait pas grand-chose à la qualité de l’enseignement. A la limite, moins il y en aurait, mieux ça marcherait.
Madame Rachida, celle qui garde les Sceaux de la France, supprime les tribunaux, afin que la Justice soit enfin rendue.
Monsieur Hervé (Morin), dont personne ne sait qu’il est le grand Chef des Armées après Dieu (le chanoine), va renforcer la défense du pays en fermant les casernes et autres bases militaires et en renvoyant soldats et officiers à l’ANPE. Quelques Rafale et sous-marins lanceurs d’engin suffiront à établir notre prestige.
Madame Roselyne, qui veille sur nos santés, obéissant aux instances supérieures (toujours Dieu), s’apprête à déstructurer le maillage hospitalier français : nos compatriotes seront enfin bien soignés.

Dans cette logique, je conclus que l’abolition de Monsieur Nicolas serait bénéfique à la République.

Jacques FRANCK 18 mai 2008