Certains reçoivent des coups de pied au cul. Ils pleurent, disent parfois merci, cherchent à se venger. Pas sur le donateur, mais sur leurs peuples. Ainsi Monsieur le président de la République française chanoine de Saint-Jean de
Latran. A la suite d’une gestion plus cataclysmique que brillante des affaires de la France, celle-ci est punie. Une agence autoproclamée, agissant hors de toute légitimité démocratique, affuble notre pays d’un bonnet d’âne. Les conséquences en cascades ne manqueront pas d’accroître la pauvreté, le chômage, la régression sociale d’un peuple qui n’a rien fait pour mériter ce traitement.
On entend déjà les économistes et journalistes portant la parole des riches, ceux-là même qui vantaient les beautés du bouclier fiscal et la réduction de l’ISF.
Relayant les propos et les intentions du gouvernement, ils attribuent ce coup bas au peuple “qui vit au dessus de ses moyens”, qui se vautre dans les délices d’une protection sociale soi-disant coûteuse, qu’il a conquise par ses luttes antérieures et qu’il finance lui-même. “Pour regagner notre triple A, geignent-ils, il nous faut serrer la vis aux salariés, aux fonctionnaires, aux retraités, et rassurer d’urgence les marchés financiers !”
Nous, citoyens de gauche, nous disons NON, trois fois NON ! Nous n’entrons pas dans cette problématique vicieuse. Nous ne paierons pas pour les exactions de la classe au pouvoir, ses banquiers, ses maîtres du CAC 40, son chanoine.
Le front de notre refus est puissant, nos instruments efficaces. Avant tout, prochainement, nos bulletins de vote. Ils n’iront ni au chanoine Nicolas, ni à tout candidat se réclamant de la droite et de l’extrême droite fasciste masquée.
Ils ne feront pas non plus élire un candidat qui ne prendrait pas clairement position contre la force brutale du capital et de ses institutions. Nous voterons à gauche, pour la vraie gauche, celle qui s’oppose frontalement au système de la spéculation, des actionnaires, des agences de notation et autres crapuleries.
Et si ça ne suffit pas nous aurons la force des mouvements sociaux, de la désobéissance républicaine.
Nous gagnerons parce que nous sommes les plus forts !

Jacques FRANCK communiste Front de gauche
14 janvier 2012