Les ridicules et les responsables par Jacques Franck.

Vérité si évidente qu’il n’est pas besoin de l’énoncer : la politique du président-chanoine Nicolas et de ses comparses est la plus néfaste que l’on ait vue depuis bien longtemps. Autre vérité évidente : seule une gauche de progrès et sans compromis sera capable d’y mettre fin. Or qu’avons nous vu ces derniers jours ?
-A Dijon, monsieur Vincent, socialiste, réunit des amis de sa tendance, dont le but avoué est l’accession à l’Élysée au prochain coup. A cet aréopage participent : Madame Marielle, femme de droite et premier couteau de Monsieur François du Modem, Monsieur Cohn-Bendit frère, Monsieur Robert, qui se dit “communiste autrement”, c’est à dire ex communiste, et quelques autres. Bref, la fine fleur de la gauche ni pure ni dure. Madame Ségolène, qui n’avait pas été invitée, remédia à cette carence en faisant une apparition remarquée. Mais pas unanimement appréciée. Il en résulta un de ces crêpage de chignons de toute beauté entre Monsieur Vincent et Madame Ségolène. De ce non événement, la presse écrite, la radio et la télévision firent l’événement majeur.
- Dans toute la France, les communistes se réunirent pour fixer leur stratégie en vue des élections régionales de mars. Ils se prononcèrent pour un programme de gauche, sans exclusive mais sans alliance avec la droite, quelle qu’elle soit. Un Front de gauche élargi au premier tour. Nul ne se crêpa le chignon.
Où fit-on la meilleure politique le dernier week-end ?

Jacques FRANCK, le 17 novembre 2009