Eugenio Pacelli, dit Pie XII, le pape qui dérange

Posted on : 21-12-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

Mots-clefs :, , ,

0

Le vénérable collaborateur par Jacques Franck.

Monsieur Benoît, pape d’une chrétienté qui se passerait bien d’un tel chef spirituel, se réveilla samedi matin en proie à une nostalgie inhabituelle. Une amertume remonta de son subconscient (et de son estomac : il avait un peu forcé sur la choucroute la veille).
“Ach ! Où est-elle ma belle jeunesse ? Il est donc passé, le joyeux temps où je défilais en bel uniforme noir, un beau brassard au bras droit, en chantant de mâles chants aryens. Ach ! Que sont mes amis devenus, comme disait mon chef l’Obersturmbannführer Rutebeuf ? Où sont-ils, les Hermann, les Josef, les Adolf et les Heinrich ? Où sont-ils, donc ? Ach ! Faute de pouvoir faire revivre ces braves, je vais frapper un grand coup (de goupillon) et magnifier la mémoire d’un de leurs plus dévoués amis ! Putain ! On va voir de quel bois je me chauffe ! Ach !”
Le Saint-Père n’eut pas à chercher bien loin. Il nourrissait une grande amitié posthume pour son prédécesseur Eugenio Pacelli, plus connu sous son nom de scène, Pie XII. Ce pontife exerça de 1939 à 1958.
En ces temps troublés, il ne manqua pas une occasion de manifester sa sympathie discrète mais active aux amis de Monsieur Benoît, alors gamin en culottes courtes de la Hitlerjugend. Jamais Eugenio ne hurla avec les loups de la démocratie. Jamais il ne protesta contre les exterminations des minorités non aryennes.
Un tel courage méritait bien une récompense. Et Monsieur Benoît, digne successeur de feu Monsieur Pie XII, éleva ce dernier à la dignité de Vénérable. Dernière étape avant la béatification.
Ach !

Jacques FRANCK, le 21 décembre 2009

Write a comment