Rumeurs sur le couple Sarkozy
Posted on : 10-04-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib
Mots-clefs :chanoine, Nicolas Sarkozy, rumeur
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Le chanoine et la rumeur par Jacques Franck.
De sombres rumeurs entachent la réputation du chanoine Nicolas, président aimé de tous les Français ou presque.
On dit qu’il a des bontés pour les plus riches de ses ouailes et qu’il protège leurs justes revenus (et les moins justes) par un bouclier fiscal inoxydable.
On affirme que sa bonté ne s’étend pas à tous ses sujets, dont certains passent de la pauvreté à la misère tandis que d’autres basculent dans la pauvreté.
Certains prétendent que les retraites vont subir, du fait du bon chanoine et de ses sbires, une série de coups assez rudes, obligeant les salariés à travailler plus longtemps et à survivre moins bien.
On chuchote que le tissu industriel du pays sera démantelé par le jeu des délocalisations au profit de pays à très faible coût de main d’oeuvre, avec la bénédiction du patronat et l’accord de notre chanoine, qui s’honore de laisser faire tous les coups.
On susurre que les malades auront la plus grand intérêt à ne plus l’être, la prise en charge de leurs maux étant progressivement réduite à pas grand’chose. En outre, ils devront ne plus trop compter sur les hôpitaux, dont les prodigalités en matière de soins seront promptement mises au pas.
Il se murmure que les banques, dont le patriotisme et la philanthropie sont notoires, méritent d’être largement récompensées et que les milliards d’euros de l’Etat-providence assurent la pérennité des bonus, rémunérations patronales, stock-options et parachutes dorés.
Un bruit court sous le manteau, selon lequel les personnels des services publics de l’enseignement, de la poste, de la SNCF, de la police, même, et autres fonctionnaires se verraient signifier leur inutilité sociale et prier d’aller se faire voir ailleurs.
On clabaude que les agriculteurs, ne servant à rien et grands consommateurs de subventions, seront amenés à disparaître de nos riantes campagnes, où ils seront remplacés par les jolis palais de la grande distribution.
Il paraîtrait que des hommes, des femmes, des enfants sont ignominieusement enfermés dans des prisons qui ne disent pas leur nom avant d’être expulsés dans des avions affrétés par un ministre du bon chanoine.
Et que ne dit-on pas encore ?
Moi, Jacques Franck, citoyen, militant et électeur, j’atteste de l’authenticité de ces rumeurs.
Et je m’engage à dénoncer et à combattre les objets par tous moyens politiques dont je disposerai.
Jacques FRANCK 10 avril 2010