Sarkozy veut retirer la nationalité française à certains criminels

Posted on : 31-07-2010 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les maîtres du chanoine par Jacques Franck.

Le chanoine Nicolas connaissait bien des misères. Son peuple le boudait et les sondages faisaient montre d’une ingratitude sans précédent. Son vizir préféré, Monsieur Eric (pas le traître, l’autre), subissait des persécutions sous prétexte qu’il aimait trop les vieilles dames qui n’avaient pas la chance d’être pauvres. La sécurité des citoyens était moins assurée qu’au début de son règne. Même dans son camp, certains sournois envisageaient de recourir à un personnage de moindre qualité pour lui succéder.
Il décida de frapper un grand coup et s’inspira de ses maîtres respectés.
Le maître Jean-Marie, naguère parachutiste et tortionnaire par patriotisme en Algérie, politicien démagogue et encore écouté, lui susurra ; “
“Chanoine de mes deux, l’étranger, voilà l’ennemi ! Tu tapes dessus, tu gagnes à tous les coups, connard. Un mec ne te plaît pas, pour peu qu’il soit immigré et naturalisé, tu le déchois de la nationalité française. Si tout va mal, c’est la faute aux immigrés (sauf les Hongrois et les Italiennes) Cogne, mec, cogne !”
Monsieur Eric, pas l’autre, le traître, gloussa de joie.
Le maître Philippe, bien que mort depuis longtemps, frémit sous son suaire orné d’une francisque et d’un bâton de maréchal. D’une voix chevrotante, il encouragea son élève :
“Mon cher chanoine Nicolas, mon digne successeur, je fais don de ta personne à la France ! Tu veilleras à la pureté de la race. Pour commencer, tu vas compléter une de mes oeuvres immortelles. Expurge notre pays de ces Gitans, ces Roms, ces gens du voyage, qui souillent nos belles campagnes. Avec l’aide de nos amis allemands, dont la bienveillance éclairait nos terres, j’avais commencé ce pieux travail d’épuration ethnique, que je n’ai hélas pas eu le temps de mener à son terme. Et puis, quand tu auras fini avec eux, pense ausi un peu aux juifs. Et nous chanterons tous en choeur “Nicolas, nous voilà!”. Va mon fils, et sois ferme !”
Le chanoine, fort des conseils de ses maîtres, prit des mesures en ce sens.
Il n’est pas certain que le peuple, qui se réclame d’autres références, le laisse faire.

Jacques FRANCK 31 juillet 2010

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