Le drapeau sur l’Acropole par Jacques FRANCK

Posted on : 02-11-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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En mai 1941, l’Allemagne nazie occupe la Grèce. Elle établit sa domination et son contrôle sur la vie économique et politique du pays Pour bien montrer qui commande ici, elle hisse le drapeau à croix gammée sur l’Acropole.
La nuit du 30 mai, un jeune communiste, Manolis Glezos, avec son ami Apostolos Santas, grimpe sur le célèbre site et arrache l’emblème nazi. Trois fois arrêté et torturé, il échappe trois fois aux polices allemande et grecque collabo.
On ne va pas faire d’amalgame. Mais, une fois de plus, l’indépendance de la Grèce est menacée. Une fois de plus, d’autres pays européens s’arrogent un droit de regard et de contrôle sur la vie de son peuple. En premier lieu l’Allemagne de
Madame Merkel, suivie de son fidèle chanoine français.
Une fois de plus, le résistant de toujours, Manolis Glezos, dénonce cette agression. Il ne montera pas sur l’Acropole pour enlever un drapeau, par exemple celui de l’Union européenne ou du G20, que personne n’oserait planter. Mais
Manolis appelle de toutes ses forces l’ensemble des peuples à protester contre un asservissement de la Grèce et une nouvelle plongée dans la misère.
Il n’est pas le seul. Le grand musicien démocrate Mikis Theodorakis plaide avec force contre la mise sous tutelle de sa patrie.
Avec eux, nos compatriotes combattront aux côtés du peuple grec contre l’emprise des marchés.

Jacques FRANCK 2 novembre 2011

Les paradis fiscaux au G20

Posted on : 03-04-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Les paradis et le bouclier par Jacques Franck.

Le chanoine, qui n’est pas difficile, est content. Ses petits collègues du G20 ont accepté de fulminer contre les “paradis fiscaux”, voire d’envisager d’en supprimer quelques uns On ne peut qu’être d’accord avec une si louable intention, même si son influence bénéfique sur le pouvoir d’achat des ménages demande à être expliqué. Bon, ne crachons pas sur la vertu.
Mais les princes qui nous gouvernent ont oublié un de ces paradis, et non des moindres. Au-delà de 50%, les très gros revenus sont exonérés de leurs obligations fiscales. Ils reçoivent à titre de trop perçu des chèques de consolation d’un montant que ni vous ni moi n’avons jamais imaginé.
Alors, comme chantait à peu près Brassens, “Un petit coin de bouclier pour un coin de paradis.”
Oui pour la suppression des paradis fiscaux. Mais tous.

Jacques FRANCK