Déficit de la Sécurité sociale : les mesures annoncées par le gouvernement

Posted on : 09-09-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

Mots-clefs :, , , , , , ,

0

La chasse aux malades est ouverte par Jacques Franck.

Le déficit de la Sécurité Sociale se monte à 20 milliards d’euros.
Les exonérations de cotisations sociales accordées par le gouvernement aux entreprises s’élèvent à 47 milliards d’euros. Ce n’est pas nous qui le disons, mais le Président de la Cour des Comptes, Philippe Séguin.Les revenus financiers, qui font les choux gras des spéculateurs, ne sont pas assujettis à ces cotisations.
Sans étrangler personne et en récupérant seulement une partie des sommes détournées, on pourrait réduire de moitié au moins ce déficit. Et même le résorber complètement. C’est la solution que proposent les députés communistes. C’est celle qu’adopterait un gouvernement soucieux de la santé de son peuple.
Ce n’est pas celle que souhaitent choisir le Président de la République Nicolas Sarkozy, la Ministre de la Santé Roselyne Bachelot, le Ministre du Budget Eric Woerth, et l’ensemble de leurs collègues. Une fois de plus, ils vont équilibrer un résultat comptable négatif en frappant les plus vulnérables d’entre nous, les malades. Les projets de ces bons apôtres ?
-Augmenter le fameux “forfait hospitalier”, prélèvement quotidien imposé aux malades hospitalisés, qui passerait de 16 à 20 euros par jour. Ainsi, un séjour de 15 jours pour une affection sérieuse coûterait au “bénéficiaire” 300 euros. Si, comme beaucoup, il n’a pas pu se payer une bonne mutuelle, il subira donc un surcoût de 25 %.
- Allonger la liste des médicaments peu ou non remboursés. Avant tout, ceux qui soulagent les douleurs et agissent sur la fièvre : l’aspirine et le paracétamol. A l’approche possible d’une épidémie de grippe, on veut en pénaliser les victimes en laissant à leur charge les médicaments de première nécessité.
Souffrez, braves malades, et taisez-vous ! Vos calmants ne sont que des “médicaments de confort”, presque de luxe ! Vous ne voudriez quand-même pas faire payer vos caprices aux gens du CAC 40 !

Ne souffrez pas, ne vous taisez pas, et ne laissez pas la bande du chanoine Nicolas vous arracher les acquis sociaux gagnés par vos luttes et celles de vos parents !

Jacques FRANCK, le 9 septembre 2009