L’autorité de Nicolas Sarkozy face à ses ministres

Posted on : 16-04-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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La révolte du petit personnel par Jacques Franck.

Les membres du gouvernement, en proie à je ne sais quelle bouffée délirante, se crurent ministres à part entière. Plus grave, ils clamèrent qu’ils étaient bons (aucun ne l’était). Pire, chacun ou presque se voulut encore plus ministre que les autres et revendiqua une promotion dans l’échelle des pouvoirs. Les savants politologues, experts, éditorialistes, mages et initiés gravitant dans les milieux bien informés attribuèrent ce remue-ménage à l’approche d’une échéance électorale importante, traditionnellement suivie d’un remaniement ministériel. Surtout si les hommes et femmes du président-chanoine se prennent une grande claque sur le museau, comme c’est probable.
Bref, les comploteurs grouillaient dans les septième et huitième arrondissements de Paris, sièges des vertus qui nous gouvernent.
Apprenant cette intolérable fronde, Monsieur le chanoine Nicolas, co-prince d’Andorre et président du Royaume de France, entra dans une rage terrible. Il convoqua les coupables et mit les choses au point : “Putain, qui commande ici ? Qui arrose les murs (clin d’œil méprisant à l’adresse des dames) ? Bande de nuls, vous vous prenez pour quoi, bordel ? Apprenez, minables, que c’est Moi qui vous ai engagés, que c’est Moi qui décide de tout, que c’est grâce à Moi que vous pouvez vous pavaner, que c’est Moi qui vous paie (mouvements divers du côté de Sainte Christine Lagarde tenancière des cordons de la bourse). Toi, la grande bringue, calme- toi ou gare à tes abattis !
Si j’entends encore une fois la moindre manifestation d’insubordination, je vous fous tous à la porte . Merde !”
La voix du chanoine avait l’accent de la sincérité. Il voulut joindre la geste à la parole et donner du poids à ses avertissements. Il saisit par le collet un obscur secrétaire d’Etat et lui cracha au visage “Qui t’a fait prince, connard, hein, qui t’a fait prince ?” Le connard, qui avait des lettres rétorqua bravement : “Et toi, qui t’a fait roi ?” ”
-”Qui m’a fait roi? Mais c’est Moi-même !”

Histoire presque vraie

Jacques FRANCK, le 16 avril 2009

Visite de Nicolas Sarkozy au Vatican

Posted on : 11-04-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le chanoine et le chameau (conte de Pâques) par Jacques Franck.

Ce dimanche 12 avril, le président chanoine Nicolas se rendit au Vatican pour saluer le patron du lieu et lui présenter une requête.
“-Révéré Benoîtissime, Pontife universel, polypape de mon cœur, en ce jour de Pâques, inonde-moi de ta science. Je veux faire quelque chose pour mon peuple, Surtout pour les pauvres riches, si éprouvés par les temps qui courent (les autres ont l’habitude) !
-Ach ! Illustre et aimé chanoine, écoute les paroles de notre regretté Seigneur Jésus-Christ : “Il est plus facile à un chameau (au besoin un dromadaire, plus répandu sous nos climats) d’entrer dans le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu !” (Saint Matthieu)
-Mais, mon bon pape, pourquoi faire passer un camélidé par le trou d’une aiguille ?
-Ach ! Chanoine, le meilleur de mes fils, plus cher encore que mon cher Silvio Berlusconi (tous deux se signèrent affectueusement), parce que c’est comme ça ! Va, je te bénis. Et n’oublie pas de transmettre mes civilités à Madame Carla !”

Monsieur Benoît raccompagna le chanoine à l’aéroport en papamobile.
De retour à l’Élysée, le chanoine Nicolas convoqua Sainte Christine Lagarde et lui rapporta les propos du Saint-Père. Elle réfléchit longuement, se procura un tout petit chameau et une très grande aiguille. C’était une femme industrieuse. Elle réussit l’opération préconisée jadis par feu Jésus et adressa par coursier les restes du chameau au président Nicolas.
“Miracolo !” s’écria le chanoine. Le voilà, le miracle de Pâques !”. Il s’agenouilla avec ferveur. Et, inspiré par ce signe du Seigneur, il prit deux pieuses décisions :
- On diminuerait le montant de l’Impôt sur la Fortune.
-On diminuerait aussi le taux de rémunération du Livret A des Caisses d’Epargne.
Les riches applaudirent. Les autres pas. L’équilibre divin était maintenu.

Jacques FRANCK, le 11 avril 2009