Le conseil constitutionnel annule la taxe carbone

Posted on : 30-12-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Le sacrilege par Jacques Franck.

Madame Carla préparait le thé à la menthe. Tout n’était que calme, luxe et volupté dans cette résidence que le roi Mohamed VI prêtait au jeune couple en vacances à Marrakech. Le silence prit fin brutalement.
“Nom de dieu ! Putain ! Sacrilège ! Lèse-chanoine ! Salauds de Sages ! Me faire ça à moi ! Ah ! ils me le paieront !
-”Qui t’a fait des misères, mon pauvre poulet ? Les socialistes ? Fillon ? Les producteurs de lait ? Obama ? Les députés communistes ? Les suppôts de Bayrou ? Les ennemis de l’identité nationale ?
-Pire, ma bonne Carla, pire ! Les Sages !
-Tu connais donc des Sages ? Qui sont-ils, mon poulet ?
-Les vieux cons du Conseil constitutionnel, ma bonne Carla ! Ceux que je paie pour qu’ils mangent dans Ma main ! Parmi eux, deux anciens collègues à Moi, Giscard et Chirac, ce faux derche de Jean-Louis Debré, et quelques autres traîtres gâteux !
-Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, mon pauvre poulet, ces malfaisants ?
- Ils ont invalidé la taxe carbone, une des perles de mon quinquenat ! Grâce à cette taxe, concoctée par Juppé et Rocard, j’allais sauver la planète, faire rentrer une manne supplémentaire dans mes caisses, faire encore payer les pauvres un peu plus et les riches un peu moins ! et ils la déclarent inégalitaire. Ah ! Malheur !”
Le chanoine Nicolas réfléchit un instant. Puis,calmé, il reprit :
-”Heureusement, ils maintiennent la suppression de la taxe professionnelle. On va consoler les pauvres riches, c’est toujours ça qu’ils paieront en moins. Et les collectivités locales, qui verront ce bon argent leur filer sous le nez, se débrouilleront avec leurs pauvres !”
Il dégustera avec langueur le thé à la menthe.

Jacques FRANCK 30 décembre 2009

Le grand et le petit

Posted on : 21-01-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Barack avait eu une journée fatigante mais intéressante. Une de celles qui comptent dans la vie d’un homme. Il se préparait à prendre un repos réparateur.
A cinq mille kilomètres de là, son nouveau collègue, Monsieur Nicolas, signait un chèque de cinq ou six milliards à l’ordre des patrons de l’automobile. Son chéquier était presque aussi vide que les caisses de l’Etat, il avait signé ces temps-ci beaucoup de chèques semblables aux banquiers et aux pauvres entrepreneurs quémandant une relance.
Comme il ne restait plus ni chèque ni encre pour les services publics et une politique sociale, il rangea son stylo et se saisit de son téléphone.
“Appelez-moi Washington, mademoiselle ! Oui, Monsieur Obama ! O-B-A-M-A ! ” La technologie aidant, il eut bientôt son correspondant au bout du sans-fil .
“Salut, Barack! C’est Nico le chanoine, tu sais, le président de tous les Français ! Le copain à Carla ! Ça roule, ma poule ? Et comment vont Mimi et les gamines ? Dis donc tu aurais pu m’inviter à ton pince-fesses ! Bon, ça ne fait rien. Tu y penseras la prochaine fois.
A propos, je te félicite. Te voilà un grand de ce monde. Comme moi. Et tu sais quoi ? A nous deux, on va le changer, le monde ! Tu pourras dire et même chanter : Yes, we can, avec le chanoine !”

C’en était trop. Le Président Obama sombra dans un affreux cauchemar.

Jacques FRANCK