BHL, les “Rafale” et la Charia par Jacques Franck

Posted on : 26-10-2011 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Monsieur Bernard-Henri Lévy, paladin des Droits de l’Homme et homme lige de Monsieur Nicolas (chanoine président bien connu), est aussi un révolutionnaire. Nous l’ignorions jusqu’au printemps dernier. Indigné par la dictature du sieur Kadhafi, un ancien ami de Monsieur Nicolas, il a pris fait et cause pour les Libyens désireux de secouer le joug du tyran. Sans trop chercher à savoir qui inspirait ces rebelles, il a répandu sa bénédiction et celle de son maître sur le Conseil National de Transition libyen où figurent entre autres des kadhafistes repentis et des islamistes purs et durs.
Une révolution ne se fait pas à moitié. Surtout quand une odeur de pétrole flotte dans les parages. Le chanoine président Nicolas a promptement décidé de faire sentir le poids de son glaive. Il a mis au service des braves ses biréacteurs de combat “Rafale”. Les pays de l’OTAN (association humanitaire pour la paix dans le monde) se sont joints à cette initiative. Pendant six mois, le pays a été transformé en stand de tir. Ce qui évidemment ne va pas sans quelques effets collatéraux. Dieu reconnaissant les siens, ce n’est pas grave, même si ça coûte un peu d’argent.
Au final, les bons ont gagné et les méchants ont perdu. Vive la Révolution.
Et vive la Charia, la loi islamiste la plus rétrograde, promulguée immédiatement par les nouveaux dirigeants libyens. Merci, BHL, merci nos “Rafale”, merci l’OTAN. Et, come toujours, merci président Nicolas.

Jacques FRANCK 26 octobre 2011

La réunion du G20 à Londres

Posted on : 04-04-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Il n’est pas de sauveur suprême par Jacques Franck.

Effervescence dans le monde chez les grands (ceux qui se croient grands) et chez les petits (qui sont en réalité les seuls vrais grands).
A Londres, vingt chefs d’états et de gouvernements de réunissent pour décréter la moralisation du capitalisme. Comme si le seul moyen de moraliser le capitalisme ne consistait pas à le supprimer et à le remplacer par un régime où seuls les peuples seraient maîtres de leurs richesses et de leurs destins.
A Strasbourg, les traîneurs de sabres du même capitalisme se concertent pour donner un peu plus de brillant à leur organisation de guerre, froide ou chaude, l’OTAN. A qui veulent-ils la faire, la guerre ? A l’Union soviétique ? Elle n’existe plus. A l’axe du Mal, (Corée du Nord; Iran, Syrie) tel que le définissait le non regretté George W.? A l’ex-Yougoslavie ? Ils l’ont déjà massacrée et démantelée. Au terrorisme international ? Avec des avions, des missiles, des blindés ?
L’OTAN est le bras armé du capitalisme. Ses ennemis sont les adversaires du capitalisme.
Quant aux sauveurs suprêmes, parlons-en. Monsieur Nicolas, le chanoine, essayez de l’imaginer en maître du monde sans mourir de rire. Monsieur Barack Obama sait déjà ou saura vite que le monde a cessé d’être unipolaire. Il pourra certainement satisfaire les Américains, peut-être jouer un rôle international positif. Il ne sera jamais le Maître du Monde. La fonction est abolie.

Alors ? Quel chef d’État, quel Président, quel G20, quel concile, quelle conférence, quelle alliance sera en mesure de construire un univers sans capitalisme et sans guerre ? Seuls les peuples pourront le faire. Yes, they can.

Jacques FRANCK, le 4 avril 2009

Le sabre et la laisse (conte moral)

Posted on : 12-03-2009 | By : vincent | In : Les propos du vieux toubib

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Feu le grand Charles aimait le sabre. C’est normal, il était général. Il affichait notamment un faible pour le sabre nucléaire, celui qui surpasse tous les autres.Comme il n’était pas outrageusement porté sur la guerre, il s’en servait avec modération, le faisant cliqueter dans des déserts où, en principe, il ne tuait personne. Mais ce peu était encore trop. Il eût mieux valu ne pas s’en servir du tout.
Feu le grand Charles n’aimait pas être tenu en laisse. Ce n’était pas la moindre de ses qualités. Il voulait garder son sabre nucléaire et les autres pour son usage exclusif, au seul service du pays qu’il honorait de sa paternelle tutelle (la France).
Or la France se trouvait précisément entravée par une laisse, nommée OTAN, alors aux mains de Monsieur Lyndon Johnson, un Américain pas bien tranquille. En 1966, le grand Charles secoua la laisse. Il déclara à Monsieur Lyndon qu’il était assez grand pour avoir le droit de s’ébrouer comme il l’entendait. Pour faire bonne mesure, il pria sur un ton qui ne souffrait pas la contestation les soldats et aviateurs américains qui vivaient (bien) en France de changer de terrain de camping. Ce qui fut fait.
Bien des années plus tard, le trône du grand Charles supportait les tristes fesses du petit chanoine Nicolas. Visiblement, la laisse manquait à ce personnage. Il le fit savoir aux tenanciers de l’OTAN, Monsieur George W. d’abord, puis Monsieur Barack. Bien sûr, ils n’avaient aucune raison de refuser un nouveau subordonné. Monsieur Nicolas frétilla en pensant que deux généraux français occuperaient des postes de commandement au bout de la laisse. Il tendit le cou pour qu’on la lui passe, Lui, chanoine honoraire de Saint-Jean de Latran, co-prince d’Andorre, président de la République, s’affirmait comme maître (adjoint) du Monde ! En outre, il créait deux nouveaux emplois en temps de crise !
Il se rengorgea longuement.
Mais le peuple, toujours ingrat, ne voulait plus de la laisse.
Ni du sabre.

Jacques FRANCK 12 mars 2009